[Nylon Ganbare] Saison 2 – Numéro 4

Be Sociable, Share!

Nylon Ganbare

Je pense qu’il y a un intrus.

Nylon-Ganbare, la rubrique plasma laser digital dolby stereo seize soupapes airbag ABS intérieur cuir, termine sa revue de détail des uniformes de ses clubs favoris (sauf Kofu). Préparez vos rétines !

SANFRECCE HIROSHIMA :

Pour la deuxième saison consécutive, Nike se sert des patrons destinés au FC Porto pour ficeler les tenues des trois flèches. A domicile, la large bande centrale foncée sert à nuancer le violet présent partout ailleurs (c’est du bleu clair sur le maillot extérieur de Porto), à l’extérieur, des rayures grises et blanches (bleues et blanches sur le maillot domicile du club portugais). Les deux sont bordés d’une couleur saumon, une réminiscence des saisons précédentes. La version Asian Champions Blague se contente d’afficher un unique sponsor, celui de l’actionnaire principal du club, Mazda (présent dans le dos en championnat).

L’avis de la rédac’ : Un set exemplaire, alliant sobriété, fidélité et vintage (surtout pour le modèle blanc). Ce ne sont pas les champions pour rien.

KAMATAMARE SANUKI :

On ne va pas se mentir, Athleta (qui équipe aussi Tokyo Verdy) est allé chercher le maillot européen de l’OL 2010/2011 dans une poubelle et en a changé les couleurs pour proposer cet ensemble au Kamatamatamatamatamare Sanuki. Au final, ça ne passe pas trop mal, principalement parce que les différentes couleurs du club vont bien ensemble (du bleu, du bleu et du bleu. Il y a aussi un peu de bleu en haut à gauche si on regarde bien). En plus le bleu clair est aussi présent sur le modèle blanc, ce qui, pour l’exposition du club en dehors de sa ville, est plutôt pas mal.

L’avis de la rédac’ : Ils ont réussi à rendre un maillot de Lyon sain pour les yeux. Belle prouesse.

TOKUSHIMA VORTIS :

Tokushima utilise cette saison LE modèle Mizuno des familles, une sorte de maillot sans réel design, avec un col à bouton et des micro rayures diagonales ton sur ton. Pour Vortis, il est bleu à domicile et blanc à l’extérieur. Voilà voilà. Pas de quoi casser des barreaux de chaise sur un canard au plafond. Ah si quand même, la présence de vert et de rouge au bout des manches, heureusement !

L’avis de la rédac’ : Yawn.

EHIME FC :

Ehime utilise cette saison LE modèle Mizuno des familles, une sorte de maillot sans réel design, avec un col à… ouais bon, c’est la même chose qu’au-dessus, mais en orange et bleu nuit. Que dire de plus… les flancs sont colorés en orange sur le maillot blanc, bon.

L’avis de la rédac’ : Oh la vache ce coup de barre…

AVISPA FUKUOKA :

Fukuoka sort le grand jeu, en s’inspirant d’un ancien maillot remis au goût du jour. Il vient d’une époque où Fukuoka jouait en blanc à domicile, et parfois avec des rayures. C’est le cas de celui-ci (période pré-J.League). Le remake comporte des manches, des rayures et un short bleu nuit, mais la rayure centrale est violette. Ces rayures sont en dégradé vers le blanc du fond aux extrémités. Le flocage est rouge, comme sur l’original. A l’extérieur, un uniforme blanc au motif hexagonal gris plutôt discret (allusion au ballon et aux filets des cages de but), avec une unique bande bleu clair dégradée sur le cœur. On retrouve des touches de violet à divers endroits de l’ensemble.

L’avis de la rédac’ : Un hommage très bien exécuté en ce qui concerne le maillot domicile, tant par le choix des couleurs que par le design appliqué. A l’extérieur, la présence de bleu clair est bienvenue, mais il faudra me dire pourquoi Svolme met du violet sur les tenues de Fukuoka dès que possible… ce n’est pas Kyoto ou Hiroshima les gars.

GIRAVANZ KITAKYUSHU :

Le club semble avoir décidé d’adopter définitivement les rayures rouges. Ici, elles sont de tailles différentes et progressives à mesure qu’elles vont vers le centre. C’est du déjà vu mais c’est moderne. A l’extérieur, le jaune et le rouge sont remplacés par du blanc et du gris. Le maillot bleu est peut-être une troisième option en cas de conflit, ou bien c’est peut-être une option pour le gardien, rien n’est moins sûr. Ce qui surprend, c’est la coupe moulante du maillot porté par les joueurs, et la présence de bleu par petites touches sur la tenue principale : on sent que ces ensembles ont vraiment été fabriqués avec la volonté de les rendre uniques et propres au club, et le fait de proposer des versions pour athlètes traduit une forte implication de l’équipementier dans la logistique de l’équipe, ce qui était loin d’être le cas aux débuts du Giravanz.

L’avis de la rédac’ : Franchement ça fait plaisir, même si Toto en sponsor, ça reste une blague.

SAGAN TOSU :

Pour réaliser ces uniformes, Warrior a placé des fraises tagada sur du tissu bleu et du tissu blanc, et attendu qu’elles aient la diarrhée. Bon, si on y regarde de plus près, on distingue un motif vaguement tribal, comme la saison dernière, mais le fondu rose/bleu clair n’est pas des plus contrastés. On le voit mieux sur le modèle blanc, en partie parce qu’il est trois fois plus gros et prend la moitié du machin. Au niveau des couleurs pourtant, tout est là. Le manque de bleu à l’extérieur peut surprendre, mais ce n’est pas si préjudiciable que ça, surtout que comme Mizuno ne donnera jamais un maillot extérieur avec du rose au Cerezo pour cause de flemme, celui-ci ne peut appartenir, de ce fait, qu’à Tosu.

L’avis de la rédac’ : Ah c’est… comment dire… un peu baveux tout ça. Après bon, tant que Tosu conserve ses couleurs de bonbons, la rédac’ est contente.

V-VAREN NAGASAKI :

Pour leur faire une blague, Hummel a filé aux joueurs de Nagasaki un vieux maillot de Kofu. Elle est bien bonne franchement. Moi-même, si je faisais ça à un pote, il serait deg’… non je déconne, il ne saurait pas ce que c’est, Kofu, en fait. En orange et bleu, ça pouvait le faire, mais le fait d’avoir ajouté des fines rayures bleues sur la partie orange rend la couleur un peu dégueu, vue de loin. A l’extérieur, du blanc, du gris et du rouge… Wait what ?

L’avis de la rédac’ : Ça a l’air un peu expérimental, tout ça, et ça ne sort pas super bien à l’impression. Le rouge sur le maillot extérieur a l’air de s’être trompé d’adresse… quelqu’un pour lui indiquer la route de Kumamoto ? C’est juste en dessous.

ROASSO KUMAMOTO :

Grand chambardement à Kumamoto, qui a décidé de porter un short un noir. Le maillot est rouge, les logos sont dorés. En gros, sans le sponsor, le blanc disparaissait complètement. Mais vraiment complètement, vu que sur la tenue pour les matchs à l’extérieur, c’est du gris qui est à l’honneur. Avec un peu de rouge. Les modèles sont ceux de Puma : 2013 à l’extérieur et 2014 à domicile, donc globalement à jour, mais sans folie en terme de design comme ça peut être le cas à Shimizu ou à Iwata.

L’avis de la rédac’ : Ces changements permettent au club de se faire remarquer sans pour autant renier son identité, qui réside principalement dans le rouge (la couleur, pas le vin). Tant mieux parce qu’à côté, le Roasso Kumamoto fait sportivement très peu de bruit…

OITA TRINITA :

Après deux ans au cours desquels le doré et le noir ont été délaissés au profit d’un blanc plutôt anonyme, Oita Trinita renoue avec ces couleurs pour accompagner son bleu légendai… son bleu habituel. En même temps, à la base, le club est censé jouer en bleu et jaune mais passons. Les joueurs porteront le modèle Puma 2014 sans autre formes de design ou motifs particuliers. Le doré est utilisé pour les logos et le noir pour les petits éléments de design secondaires (bouts des manches, lignes sur les flancs, etc.). Ça, c’est pour la tenue à domicile. Le set alternatif est blanc, avec des éléments secondaires et logos en bleu, tout simplement.

L’avis de la rédac’ : Le minimum syndical. Au moins la collection utilisée est la plus récente, c’est toujours ça.

Et voilà pour la saison 2014 : quelques bonnes surprises (Fukuoka, Omiya, Gifu, Kusatsu… que des équipes de J2 quoi), quelques WTF (Tosu, Urawa…), plein de satisfactions visuelles et globalement peu d’équipes ayant trainé leur identité dans la boue, ce qui est très bien ! Donc bravo la J.League, mais on n’en attendait pas moins que ça ! Au prochain épisode, un classement spécial coupe du monde, et toujours très objectif. Vous me connaissez.

DÉCALAGE DE COLLECTIONS

Comme vous le savez certainement, le calendrier du championnat japonais est décalé d’une demi-saison par rapport aux championnats européens principaux. De ce fait, les collections utilisées par les clubs japonais sont aussi en décalage. Le fait étonnant est que selon les équipementiers, les nippons reçoivent une collection en avance… ou en retard. Cette saison 2014 par exemple, les équipes Nike jouent avec la collection correspondant à la saison 2013-2014 en Europe, qui vient de se finir. Elles sont donc en retard. Les équipes Adidas et Puma jouent avec les collections qui seront utilisées à la coupe du monde et pour la saison 2014-2015 en Europe, elles sont donc en avance. Ou à jour. Enfin si l’on exclut celles qui jouent deux saisons de suite avec la même tenue, bien sûr.

A bientôt les enfants !

Nylon Ganbare

Be Sociable, Share!