[Nylon Ganbare] Saison… 3 ? – Numéro impromptu

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Nylon Ganbare

La saison de J.League est bien avancée, nous avons eu tout le loisir d’observer les uniformes de toutes les équipes en action et l’occasion est donc bonne d’en parler, à travers une petite évaluation ! N’hésitez pas à réagir sur le forum en proposant, pourquoi, votre classement personnel. Après tout, il y a forcément beaucoup de subjectivité dans un tel exercice.

nlg_hs_1Sanfrecce Hiroshima (Nike) : Une nouvelle couleur est introduite sur les deux tenues, à savoir le jaune fluo. Ou bien est-ce du vert ? En tout cas c’est fluo. Cela apporte un certain dynamisme aux ensembles, car c’est utilisé comme couleur secondaire sur les flancs, le col, et les manches. Mais comme souvent, le fluo divise : certains trouvent son incrustation réussie, d’autres l’estiment hors sujet. Pour le reste, la tenue à domicile est violet certes, mais un violet très foncé, accentué de fines rayures verticales d’un violet plus clair. On retrouve donc la double teinte de violet propre à Hiroshima. A l’extérieur, c’est du blanc à manches grises. Le violet est présent comme accent sur les manches et le col, accompagnant le fluo. Le orange du sponsor fait toujours un peu tâche, surtout qu’il comporte également du bleu à l’extérieur… La créativité est donc concentrée dans le choix des couleurs plus que dans le design, somme toute standard.
La note : six stabilos / 10.

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nlg_hs_2Urawa Red Diamonds (Nike) : C’est très classique puisque nous avons la traditionnelle combinaison rouge blanc noir à domicile, et blanc noir blanc à l’extérieur. Et puisqu’on parle de la tenue extérieur, on va vite en faire le tour : c’est le modèle Nike 2016 de base en blanc avec les accents sur les flancs et les manches, en rouge. Hop, allez, suivant ! Alors bon, on peut voir ça comme un truc sobre, classe, épuré, etc. A Nylon Ganbare on trouve ça fade et sans aucun effort. Sur le maillot rouge, la bande noire rappelle le premier maillot du club qui avait une sorte de bande crénelée blanche horizontale. Mais la version 2012 lui rendait bien mieux hommage. Les multiples rayures rouge foncé déséquilibrent l’ensemble vu qu’elles ne sont présentes qu’en partie basse, et font plus remplissage qu’autre chose. La justification de l’équipementier, qui explique que cela fait référence à la pelouse du stade, ne manquera pas de sceller notre opinion sur le sujet. Le col rond bicolore noir et blanc reste sympa puisqu’il nous renvoie au club de Manchester United, qui a inspiré l’identité des Red Diamonds.
La note : cinq pelouses / 10.

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nlg_hs_3Kashima Antlers (Nike) : Utilisant également le modèle unique développé par Nike pour cette année, les accents sont ici dorés à domicile, bleus à l’extérieur. Comme pour Urawa, la tenue à l’extérieur est blanche et il n’y a pas grand chose d’autre à ajouter à son sujet. A domicile, une retrouve l’habituelle dominante rouge, un rouge un peu foncé et rosé (ce qui a sûrement été choisi pour ne pas trop ressembler aux Reds, surtout que ce sont des rivaux). Le seul élément de design notable est une large bande verticale bleu marine qui prend toute la partie gauche du maillot. Enfin, juste devant hein, le dos est tout rouge. Du coup cela donne un aspect un peu étrange car on ne peut pas vraiment parler d’un design moitié rouge moitié bleu, puisque le bleu ne va même pas jusqu’aux épaules, et encore moins sur les manches. Il s’agit donc vraiment d’une « rayure » très large, qui n’arriverait pas à trouver sa place. C’est bancal.
La note : trois trophées / 10.

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nlg_hs_4Gamba Osaka (Umbro) : Trois maillots pour Osaka cette saison puisqu’une tenue spéciale pour la Champions League a été créée (contrairement à Urawa et Hiroshima qui changent juste de sponsor). A domicile, on a droit à des rayures plutôt classiques par rapport à d’habitude. Sérieusement, les rayures d’Osaka sont passées par toutes les formes et toutes les tailles au cours de la dernière décennie. Mais si les rayures sont classiques, elles sont sur-imprimées d’une vue du nouveau stade qui rend plutôt bien de près. De loin par contre, on dirait juste que le maillot est sale. A l’extérieur, le maillot est blanc, les rayures sont fines et alternent bleu et noir, et s’effacent en dégradé autour du sponsor. La surimpression représente ici la foudre et non pas le stade. Cela fait référence aux origines du club, à son propriétaire (Panasonic) et à sa mascotte (le fils illégitime de Zeus et de Sonic le hérisson). Pour l’ACL, c’est un mix des deux autres maillots, en noir, avec l’ajout de liserés bleu allant des manches jusqu’aux flancs. Comme toujours avec Umbro Japan, c’est un peu fou, très moderne, mais les grosses croix sur les épaules enlèvent un peu de subtilité cette saison.
La note : huit mascottes mutantes / 10.

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nlg_hs_5FC Tokyo (Umbro) : Aussi fou que les maillots d’Osaka, le cru 2016 de Tokyo semble faire référence aux mangas à travers une multitude de lignes convergentes en surimpression, très utilisée dans les bandes dessinées nippones pour donner une impression de mouvement aux cases. A cela s’ajoute des rayures : en rouge et bleu, verticales, larges et asymétriques pour le maillot domicile, tandis qu’à l’extérieur, elles sont bleu marine et rouges, combinées, horizontales et sur fond blanc. Les grosses croix inutiles sont aussi présentes sur les épaules. En plus de cela, Tokyo a prévu deux tenues en Champions League : à domicile, elle est bleue avec une unique rayure verticale rouge traversant le blason du club. A l’extérieur, deux rayures combinées, l’une bleu marine et l’autre rouge, au même endroit. C’est très personnalisé et c’est ça qu’on aime. Mais bon, quatre tenues pour une saison, c’est limite. Il ne faudrait pas qu’un club aille jusqu’à cinq, ça serait abusé.
La note : sept croix inutiles / 10.

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nlg_hs_6Yokohama F.Marinos (Adidas) : Cinq uniformes pour les canards ! CINQ ! Ils sont sérieux ?! Nous avons les deux modèles de championnat, deux modèles pour les coupes, et un modèle « spécial ». Les quatre premiers cités sont des modèles de catalogue, le cinquième est un modèle créé pour le club et basé sur la collection 2016-2017 d’Adidas. Alors dans l’ordre nous avons : le tartan écossais bleu utilisé par Marseille en 2010 et sans rapport avec le club pour les matchs de championnat à domicile, les rayures roses improbables à l’extérieur, le modèle Adidas standard bleu aux accents blancs et rouges sur les manches, et son équivalent en blanc, pour les coupes, et enfin le modèle spécial à nouveau bleu avec deux rayures diagonales, en blanc et rouge. Même si à Nylon Ganbare on a l’habitude de qualifier les rayures diagonales de « design bouche-trou », c’est probablement celui qui s’en sort le mieux ici. Les modèles de coupe rappellent tout de même un peu les maillots du Japon de la saison 2001, on peut trouver ça cool. Éventuellement.
La note : cinq pigeons / 10.

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nlg_hs_7Kawasaki Frontale (Puma) : Non loin derrière en terme de nombre de maillots proposés pour faire raquer un max les supporters (quatre tenues), Kawasaki revient aux sources pour ses 20 ans. Les deux premiers uniformes, pour le championnat, reprennent exactement les designs de la première saison du club, en 1997. Mais vraiment au détail près : les zigouigouis sur le col, les pavés de couleur autour des logos… et grâce à Puma, on se souvient avec délice que le club a totalement pompé son identité sur l’équipe brésilienne de Gremio (jusqu’au blason, à l’époque). Mais c’est classe, faut avouer. Et puis Puma ne propose pas des trucs standards, au moins. Le troisième ensemble, pour la coupe, va lui piocher dans la saison 2009, et reprend exactement, là aussi, le design à diagonale bleu ciel et noir qu’avait proposé Asics cette année-là. On joue à fond la carte de la nostalgie, puisque même les flocages sont identiques à ceux de l’époque. Enfin, un quatrième uniforme est sorti en cours de saison, fruit d’un partenariat avec le manga Space Brothers. Il représente un satellite en orbite sur fond étoilé en dégradé, du noir vers le bleu ciel. C’est très créatif pour le coup et ça passe bien à la télé. Bref, avec Kawasaki, Puma s’est fait plaisir et semble avoir satisfait les fans !
La note : neuf buts d’Okubo / 10.

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nlg_hs_8Nagoya Grampus (Le Coq Sportif) : Maillot rouge, short blanc, chaussettes rouges à domicile, blanc noir blanc à l’extérieur. Le maillot rouge possède des accents orange et jaunes sur le col et les manches. Ces deux couleurs font référence au drapeau du club. Le reste du design se compose de rayures verticales au centre du maillot, de plus en plus foncées à mesure qu’elles s’approchent du centre. Sur le maillot blanc, les accents des manches sont rouges et noirs, deux couleurs majeures de l’identité du club. Le design propose ici de fines bandes horizontales grises, ce qui est sobre mais pas totalement sans intérêt contrairement à ce qu’on trouve chez Nike, par exemple. Un set personnalisé qui fait le boulot pour Nagoya, mais il est peu probable qu’il reste dans les mémoires, surtout que le club file droit en deuxième division en le portant…
La note : six coqs sportifs / 10.

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nlg_hs_9Kashiwa Reysol : Comme souvent, le club utilise les mêmes tenues deux saisons de suite. On a donc droit ici aux modèles de 2015. A domicile, les joueurs évoluent en jaune intégral, avec des rayures horizontales alternant rouge et noir et composées de petits points (quand on regarde avec une loupe, ce qui n’est pas évident depuis les gradins). A l’extérieur, un ensemble blanc avec short bleu, qui fait sûrement référence à une ancienne tenue du club utilisant les mêmes couleurs. C’est assez anecdotique, en fait.
La note : cinq maillots jaunes / 10.

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nlg_hs_10Sagan Tosu (New Balance) : NB continue ses expérimentations étranges. le maillot turquoise présente un col blanc avec rayures dégradées roses, et ces mêmes rayures roses sont aussi présentes dans le coin en bas à droite du maillot et jusqu’aux fesses, attention c’est très précis. Ce qui signifie que si les joueurs n’étaient pas tous devenus des rebelles complètement irrespectueux des codes de l’engagement entre gentlemen, et rentraient leur maillot dans leur short comme tout professionnel qui se respecte, on ne verrait rien du design proposé. Bon, on les retrouve quand même sur le bout des manches, heureusement. A l’extérieur, on a un maillot blanc à col bleu (et rose, donc), dont l’avant est tartiné de grosses bandes roses et bleues composées de multiples rayures, coupées brutalement et décalées les unes par rapport aux autres. Cela manque affreusement d’harmonie et de subtilité, et le placard bleu roi servant de sponsor n’aide pas à arranger les choses. Un troisième maillot rose est apparu en cours de saison, et ressemble à un mauvais t-shirt imprimé avec des rayures horizontales bleues et blanches coupées sur les côtés…
La note : quatre bonbons cola / 10.

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nlg_hs_11Ventforet Kofu (Mizuno) : Le club utilise à nouveau les tenues de 2015, qui présentaient un design commun à toutes les équipes équipées par Mizuno, à base de rayures diagonales de tailles différentes. A domicile, la dominante est bleue et les rayures sont rouge. A l’extérieur, la dominante est blanche et les rayures sont bleues. Ça fonctionne mais en terme d’identité, ça ne vaut toujours pas les damiers de 2006. Le club a également sorti un maillot festif en 2016, bleu nuit et orné d’étoiles jaunes sur fond de skyline de la ville. Plutôt original, et ça permet de renouveler un peu le choix en attendant le cru 2017. Après, à Nylon Ganbare, on ne l’attend pas particulièrement hein.
La note : cinq damiers / 10.

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nlg_hs_12Albirex Niigata (Adidas) : L’escroquerie de l’année. Résumons : des modèles de catalogue, le orange et le blanc sont là mais le bleu roi traditionnel laisse place à un bleu marine que ne renierait pas Omiya Ardija, le nouveau sponsor est encore plus affreux que l’ancien qui ne faisait déjà pas dans la dentelle, et surtout les joueurs évoluent à l’extérieur en vert. Ah pour le coup, si Adidas nous avait dit que cela fait référence à la pelouse du stade, on aurait pu le croire ! Non sans rire, c’est un hors sujet complet. A tel point qu’au final, le club a du prévoir un troisième jeu (toujours de catalogue) blanc aux accents orange avec short bleu roi, histoire de limiter la casse… bravo le veau.
La note : un bonnet d’âne / 10.

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nlg_hs_13Jubilo Iwata (Puma) : Iwata hérite du même design pour ses trois tenues, un design proposé par Puma à d’autres équipes (genre l’Autriche), donc pas exclusif au club japonais. Dommage. Surtout que les rayures diagonales en dégradé qui le compose ne permettent pas de savoir quelle est la couleur qui domine. A domicile, le bleu marine prend presque autant de place que le traditionnel bleu ciel. A l’extérieur, le gris et le blanc sont assez proches pour que cela ne soit pas gênant à l’oeil, mais il y a trop de couleurs secondaires (bleu marine et bleu ciel sur les manches, rouge pour les logos et le sponsor). Enfin, la troisième tenue « évènementielle » est identique à la tenue à domicile, mais le bleu ciel est remplacé par du rouge, en référence au propriétaire du club, Yamaha. Mais ça ne fait pas honneur au schéma de couleurs historique du club…
La note : trois motos / 10.

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nlg_hs_14Avispa Fukuoka (Athleta) : Athleta sort le grand jeu en modernisant un classique du club, à savoir le maillot « code barre » des premières saisons. Il est ici décliné en bleu marine (alors qu’il était utilisé en blanc et en turquoise à l’époque), et offre un dégradé qui ne fait apparaître les rayures qu’en partie basse, les rendant moins tape à l’oeil qu’à l’époque. La coupe près du corps permet définitivement de redonner une seconde jeunesse à ce design. A l’extérieur, pas de code barre mais un dégradé gris et blanc qui renvoie à d’anciens uniformes utilisés par le club dans ces mêmes couleurs. Un très bon set alliant histoire et renouveau, mais dans les deux cas, la présence de violet sur le col reste une énigme !
La note : huit codes barres / 10.

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nlg_hs_15Omiya Ardija (Under Armour) : Habitué à proposer des modèles futuristes à Omiya, Under Armour va puiser ici dans les codes classique du football en offrant un col et des manches à liseré propres à ce sport, dans les couleurs bleu et blanc. Les rayures ton sur ton qui composent l’essentiel du design accentuent l’identité orange de l’équipe et le sponsor en symboles japonais rendent le maillot d’autant plus typique. A l’extérieur, les couleurs sont inversées et le blanc domine, mais l’idée est la même. Le sponsor apparaît cependant en rouge et jaune, ce qui est moins agréable à l’oeil que sur le modèle orange.
La note : sept noisettes / 10.

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nlg_hs_16Vegalta Sendai (Adidas) : L’année 2016 est celle des rayures en partie basse. Sendai joue en effet avec deux uniformes qui affichent des rayures horizontales ton sur ton dans la moitié la plus basse du maillot, ce qui a tendance à alourdir la silhouette des joueurs, mais bon. Dans l’ensemble, la tenue à domicile respecte les codes traditionnels du club, et la tenue à l’extérieur apporte un peu de fraîcheur en proposant des couleurs inversées (à dominante bleu marine, donc) qui ne va pas à l’encontre des couleurs historiques. Les deux uniformes sont des modèles de catalogue, ce qui est un peu triste quand on connaît le travail que Asics effectuait en son temps pour Sendai… une troisième tenue de couleur dorée est apparue en cours de saison, pour être utilisée quelques fois. Mais la présence d’accents jaunes s’accorde très mal avec la couleur dorée et l’ensemble fait juste mal aux yeux, de l’aveu même des supporters du Vegalta.
La note : cinq étoiles / 10 (ça fait toujours cinq de plus que ce qu’Adidas leur donne).

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nlg_hs_17Vissel Kobe (Asics) : Les couleurs et les détails sont la force des tenues de Kobe pour cette saison. En effet, peu de clubs évoluent en pourpre et noir, et aucun autre en première division japonaise. De plus, la présence de vagues et d’une ancre sur le bout des manches et le bas du maillot permet de renforcer l’identité du club, qui à la base possédait un bateau sur son blason. Les rayures noires rappellent également l’ancien maillot du club, rayé noir et blanc. Pas de rayures sur le maillot blanc, mais la présence des mêmes détails et d’un accent pourpre le rendent tout aussi particulier. On regrette cependant une présence bien trop insistante du sponsor Rakuten, sous la forme d’un énorme « R ». Pour la dernière fois, ce n’est pas la Team Rocket !
La note : sept Miaouss / 10.

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nlg_hs_18Shonan Bellmare (Penalty) : Après avoir longtemps hésité entre le bleu et le vert comme couleur principale, Shonan semble avoir définitivement opté pour le vert. C’est la couleur de la tenue à domicile même si des accents bleus sont présents sur le col et les manches, et c’est tant mieux après tout. Sur ce maillot, des rayures horizontales dégradées en surimpression apportent du dynamisme à l’ensemble et affichent également les noms des villes voisines de Hiratsuka, dans la préfecture de Kanagawa, où réside le club. A l’extérieur, on a droit à un maillot blanc avec des doubles rayures horizontales vertes et bleues, dont une plus grosse sur le torse. Là aussi, le vert prend plus de place que le bleu. En plus de ces deux uniformes, un vient s’ajouter, créé comme chaque saison à l’occasion du festival des étoiles. Cette saison, il est noir aux accents verts. La particularité du design est la présence d’une carte des constellations stylisée du plus bel effet. De près en tout cas. De loin c’est illisible, mais ça reste agréable à l’oeil.
La note : sept Nakata / 10.

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A bientôt les enfants !

Nylon Ganbare

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