[Nylon Ganbare] Numéro 5

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Nylon Ganbare

Vous le savez, on n’a de cesse de vous cultiver sans relâche avec un sérieux de tous les instants, c’est notre raison de vivre. Je vous assure, les autres fois c’était sérieux. Mais à Nylon Ganbare, la rubrique qui pose la limite entre être poli et se taire, on aime aussi rigoler. Et ça aussi, on le partage. On est comme ça. C’est pourquoi cette semaine vous est offert un jeu pour toute la famille. A ce moment précis de votre lecture, je peux deviner une lueur bien particulière dans vos yeux. Une lueur jubilatoire à priori. Rien à voir avec le dégoût ou ce genre de chose. Sans perdre un instant, allons-y !

Les règles sont simples : voici quarante flocages (maintenant vous savez ce que c’est, pas d’excuse). A vous de me dire à quels clubs ils appartiennent. Si comme Hiroshi, vous êtes au taquet, vous pouvez même tenter de donner la saison de laquelle ils datent. Mais j’aime autant vous prévenir toutefois : une même équipe ne marche pas deux fois sur un chevalier n’apparaît pas plus d’une fois et il y a quelques pièges ! Par ailleurs, il n’y a pas de club de JFL, uniquement des clubs professionnels (ou qui l’étaient à ce moment-là en tout cas). Bien entendu, une fois que quelqu’un a posté ses réponses, vous pouvez vous baser dessus pour compléter les vôtres. Alors bon, comme ça, ça a l’air d’être de la triche, mais c’est uniquement parce qu’en fait, c’en est. Trois deux un top :

Réponses la semaine prochaine. On est comme ça.

Le mot du jour : WATERMARK

Après cinq rubriques, nous en sommes à soixante pour cent d’anglicismes. Mais qu’y pouvons-nous si nous autres Français n’avons jamais eu besoin de traduction pour ces termes ? Les Québecois ont vite compris qu’on ne pouvait rien faire pour eux de ce côté, alors ça fait longtemps qu’ils utilisent les deux langues en même temps. Pas bête. Toujours est-il que watermark signifie littéralement « trace d’eau ». Sauf que, dans le domaine qui nous est cher, cela représente en fait les surimpressions plus claires ou plus foncées, initiées dans les nineties, appliquées sur les maillots et le plus souvent dans la forme de l’écusson de l’équipe. C’est très utile quand le maillot en lui-même n’a rien à voir avec l’identité habituelle du club car on sait quand-même qui on a en face ! Autant dire que ça arrive souvent.

La plupart du temps utilisée pour compenser la pauvreté de la créativité dont fait preuve le designer, elle s’est faite une belle réputation de design bouche-trou, remplissant parfois inutilement le maillot alors que ça serait tout aussi bien sans elle, voire meilleur. Le terme utilisé pour la décrire n’est pas anodin car si on jetait de l’eau sur un maillot, à travers un filtre en forme de logo, la trace qui apparaîtrait, tandis que le tissu absorberait le liquide, donnerait un peu le même effet. En moins net quand même. Et ça partirait en cinq minutes, donc ne perdez pas votre temps à essayer. Notez que la watermark est un procédé que l’on peut qualifier de successeur de la surbrillance, un autre procédé plus vieux, moins bouche-trou mais un peu quand-même.

Emploi du terme dans la vie de tous les jours : « J’lui avais dit d’mettre une belle watermark sur le jersey tantôt, mais l’a pô compris… ç’fait un peu vide du coup, tsu crois pô ? » ou encore « Bon sang, t’as encore bouché les waters, Marc ! Comment tu t’y prends ? »

A bientôt les enfants !

Nylon Ganbare

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