Mes 23 Samurai Blue – par Tichmall

« Mes 23 Samurai Blue » est une mini-série où chaque épisode vous fait découvrir une vision (très) personnelle des 23 joueurs sélectionnés pour la coupe du monde au Brésil ! Dans cette édition, c’est Tichmall qui nous livre sa version !

Alberto ZACCHERONI : Tandis que les américains sont de fervents consommateurs de séries B, les Japonais sont, eux, dingues de Serie A. Alors on s’est dit à la fédération qu’on allait mettre un sélectionneur italien pour les satisfaire, vu que Del Piero n’a pas voulu venir à Hiroshima, ce snob. Cela fait longtemps que le Calcio est réputé pour ses défenses de fer, mais il faut bien avouer qu’on a du tomber sur l’exception qui confirme la règle !

Eiji KAWASHIMA : Alors t’as un Belge, un Japonais et un Turc à Liège. Non non c’est pas une blague nulle : le Turc part à Porto, le Belge est super jeune, qui c’est qui reste pour être titulaire ? C’est le pote Eiji bien sûr ! De mieux en mieux en club, ça a toujours été une valeur sûre dans les buts de la sélection. C’est-à-dire que c’est celui qui a le moins de casseroles aux fesses parmi les choix disponibles, quoi.

Shusaku NISHIKAWA : Second choix par défaut de la sélection depuis quelques temps, il a pour lui d’avoir joué l’intégralité des matchs de J.League durant ses trois années à Hiroshima, et d’avoir gagné le titre en 2012. On espère secrètement que si il n’en touche pas une pendant le tournoi, ça sera parce qu’il restera sur le banc.

Shuichi GONDA : C’est le troisième gardien donc le mec qui a le moins de chances de fouler une pelouse officielle cet été. Peut-être aussi celui qui a le moins de chances de faire une faute de main ou de placement, du coup…

Yasuyuki KONNO : Ce gars-là est solide, mais tout le monde pense que c’est un cake parce que les clubs où il joue sont globalement médiocres. Alors que franchement, quand il est bien entouré, ça va quoi. Et on va partir du principe qu’il sera bien entouré pendant cette Coupe du monde.

Masahiko INOHA : Peut-être la seule satisfaction pour le Jubilol : voir un de ses joueurs aller à la Coupe du monde. Non parce que pour le reste, c’est quand même pas une référence, ce club.

Yuto NAGATOMO : C’est le plus vif de tous. Alors oui, on le sait, tous les Japonais sont vifs, c’est dans leurs gênes. Et lui c’est plus vif. Vous imaginez la vivacité qu’il dégage ? Il fait des allers-retours entre sa défense et la surface adverse, plus nombreux encore que les costards improbables de Keisuke. C’est quand il a piqué pour la première fois une balle à un attaquant qu’est née l’expression « pris sur le vif ».

Masato MORISHIGE : A une moustache près, il a la tête typique du joueur nippon pré-93. Mais heureusement, il n’en a que la tête !

Atsuto UCHIDA : Une carrière de mannequin lui tendait les bras, mais notre androgyne préféré a choisi le football. Bien lui en a pris, surtout que le gars présente un gros potentiel de ralliement de supportrices adverses à sa cause. Pourra mentir sur son âge jusqu’à sa mort.

Maya YOSHIDA : Yoshida ne signifiant pas « abeille » en japonais, on passe à côté de quelque chose. C’est un peu le frère spirituel de Konno, j’ai l’impression de les avoir toujours vus ensemble sur le terrain. Je pense qu’ils vivent aussi ensemble. MAIS LE YOSHIDA DE SHIMIZU, IL A DÉJÀ JOUÉ EN SÉLECTION OU PAS FINALEMENT ?!

Hiroki SAKAI : Condamné à l’exil pour complicité de blague vaseuse faite par Nabil, il purge sa peine dans le club champêtre de Hannover quatre-vingt-seize. PAS TROP FROID LA-BAS ?!

Gotoku SAKAI : Capable du meilleur comme de pire selon l’alignement des planètes, il pourra toujours se recycler en tordant des barres de fer avec sa bouche dans la rue, si jamais ça se passe mal pour lui (vous avez vu cette mâchoire, sérieux ?). Il ne doit pas avoir trop de mal à Stuttgart vu qu’il ressemble plus à un Allemand qu’à un Japonais. A priori c’est pas le frère de l’autre.

Yasuhito ENDO : Croisement réussi entre un castor et une tortue, il possède la morphologie du premier et la vitesse de la seconde. Et aussi une vision du jeu et une qualité de transmission de balle qui sortent d’on ne sait où mais qui nous arrangent bien quand même, au point que c’est le top nippon dans le domaine.

Makoto HASEBE : Ceinture noire de froncement de sourcils. il a toujours l’air plus fatigué avant d’entrer sur la pelouse qu’en en sortant, alors qu’il doit courir deux fois plus que la plupart des autres joueurs (sauf Yuto qui est le plus vif). Capitaine irréprochable (il suffit de voir, il rentre son maillot dans son short, c’est la preuve qu’il est irréprochable), il possède de bonnes qualités de récupération et de relance. Ça tombe bien, c’est un peu ce qu’on lui demande. Peut lâcher un patator par inadvertance si il se retrouve un peu trop longtemps dans le camp adverse.

Toshihiro AOYAMA : Une surprise que tout le monde attendait. C’est pas banal. Alors ouais, il peut être super talentueux, prometteur, tout ce qu’on veut blablabla, le vrai Aoyama c’est celui-là, point barre.

Hotaru YAMAGUCHI : Apparemment plein de talent, je le connais surtout parce que c’est le seul de l’équipe à se coiffer comme un joueur européen. Comme quoi, ce qui peut paraître avant-gardiste pour certains peut aussi se rapporter à quelque chose d’attardé pour d’autres.

Yoshito OKUBO : Voir entrer Okubo quand t’affrontes le Japon, c’est comme si ton pire ennemi venait d’acheter une tondeuse à gazon télécommandée.

Shinji OKAZAKI : C’est le joueur qui possède le visage le plus rigolo du groupe ! A part ça, c’est juste l’homme fort de l’attaque japonaise, surtout lancé dans la profondeur. Il a été très bien formé à Shimizu (comment pourrait-il en être autrement), et se débrouille plus que bien en Allemagne avec un lot de buts marqués pas dégueu. Il a toujours l’air content même quand il se tord de douleur, ce qu’on n’a bien entendu pas envie de voir dans les semaines à venir.

Keisuke HONDA : On préfère voir notre maître à jouer en maillot qu’en costume, d’autant qu’il est plus utile à l’équipe dans le premier cas. Et puis bon, Sangoku en costume, on n’a pas idée franchement. En tout cas, on attend de lui qu’il soit au LEVEL MAX pour cette Coupe du monde.

Shinji KAGAWA : P’tit Shinji est triste, il sort d’une saison moisie. Heureusement, il a pour lui sa technique et ses repères en sélection. Mais maintenant achète-toi un charisme, mec !

Hiroshi KIYOTAKE : Son air constamment interloqué peut semer le doute chez l’adversaire. Après, il ne faut pas seulement compter sur ça venant de lui hein, il a plein d’autres qualités balle au pied. Un bon produit de la société CEREZO EURO-EXPORT INC.

Yoichiro KAKITANI : Le grand espoir du football japonais… de 2007. Produit en béta-test de la société CEREZO EURO-EXPORT INC.

Manabu SAITO : C’est l’idole des fans des Yokohama F.Marinos, derrière papy Shunsuke. Il a un gros potentiel offensif sous réserve de se sentir à l’aise dans le schéma de jeu qu’on lui propose. Aura t-il l’occasion de s’y essayer ? Pas sûr.

Yuya OSAKO : Il possède le pouvoir de faire perdre ses moyens à n’importe quel défenseur. Eh oui, qui ne péterait pas un plomb de voir un joueur avec le visage d’un enfant de cinq ans jouer mieux que lui ? En plus, c’est un assez bon finisseur (il suffit de lui promettre un pimousse au cassis à chaque but). Profitons-en, ça n’arrive pas tous les jours du côté du Japon.

Un groupe mi-rifique mi-raisin pour cette Coupe du monde 2014, dont la régularité est encore incertaine, mais qui donnera l’occasion de voir jouer au football un paquet de têtes rigolotes. L’esprit de groupe doit sûrement y être plus développé que chez d’autres, et c’est toujours un gage de qualité de voir tant de bons joueurs issus du championnat local, la Bundesli… la J.League. Le doute peut venir des leaders, en forme montante avant l’échéance mais tous encore un peu timides dans l’ensemble. Qu’à cela n’tienne, Keisuke n’aura qu’à porter ses lunettes de soleil en match, comme ça son vis-à-vis ne saura pas à qui seront destinées ses passes ! Si vous vous êtes senti offusqué à la lecture de cet article, voici mon email pour me faire parvenir vos admonestations : hakuo.omiyatoj2@caramail.fr

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