Mes 23 Samurai Blue – par Matt-san

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« Mes 23 Samurai Blue » est une mini-série où chaque épisode vous fait découvrir une vision (très) personnelle des 23 joueurs sélectionnés pour la coupe du monde au Brésil ! Dans cette édition, c’est Matt-San qui nous livre sa version !

Alberto ZACCHERONI : Entraîneur honorable, spécialiste des colères froides, mais qui a failli être frappé par le « syndrome Zico », c’est-à-dire toujours prendre la même équipe sans dévier d’un iota, quoi qu’il arrive…Un mal courant chez les sélectionneurs du Japon. Heureusement, il a fini par se ressaisir en emmenant au Brésil celui qui sera notre sauveur à tous : Kazu Okubo. Pour sa santé mentale, on lui souhaite également d’arrêter de diriger des voitures ou de parler à des onigris.
Eiji KAWASHIMA : Quatre ans après sa prise de pouvoir en sélection, Eiji est toujours là, et pour un petit moment encore. Rappelons qu’il a enflammé le Stade de France il y a deux ans (la tribune B5 pour être exact).
Shusaku NISHIKAWA : Vaillant portier du meilleur club de J.League (comme chacun le sait), il a tendance à ne pas avoir la main assez ferme et à commettre des erreurs de concentration en équipe nationale. Mais il reste malgré tout le numéro deux logique. Vade retro Tsuzuki !
Shuichi GONDA : Inconnu à ses débuts, il est l’homme qui a réussi à déloger Hitoshi Shiota de la place de numéro un à Tokyo, pourtant l’un des touts meilleurs gardiens de J.League. Il est sur la bonne voie pour tout casser d’ici quelques années.
Yasuyuki KONNO : Souvent critiqué, jamais copié. Il est le joueur le plus polyvalent de toute l’histoire de l’équipe nationale japonaise. Son statut de « couteau suisse » devrait encore lui valoir de nombreuses sélections à l’avenir. Il sera sans doute là pour la Coupe du monde 2022.
Masahiko INOHA : Peut-on décemment imaginer une équipe sans lui ? Fidèle remplaçant de l’ère Zaccheroni, sa stabilité est l’un de ses points forts. Point faible : sa petite escapade ratée en Croatie a laissé des traces en faisant baisser son niveau global…A tel point qu’il joue aujourd’hui dans l’anonymat le plus complet en J2.
Yuto NAGATOMO : Indéboulonnable mobylette de couloir, aussi indispensable en sélection qu’en club, on voit mal qui pourrait prendre la relève derrière lui. Il devrait encore avaler une bonne centaine de kilomètres au Mondial.
Masato MORISHIGE : La force tranquille de l’équipe, il monte en puissance à chacune de ses prestations. Evidemment, il a encore un peu de marge devant lui, mais le Mondial sera un bon test pour jauger de son indice « grand clubitude ».  
Atsuto UCHIDA : Les gens l’appellent l’idole des jeunes (filles). Il devrait encore tenir la baraque côté droit.
Maya YOSHIDA : Lorsque Southampton est passé sous la coupe de Mauricio Pochettino, surnommé le « fossoyeur de joueurs japonais », on a eu très peur pour lui. A raison puisqu’il n’a joué qu’une dizaine de matches la saison dernière…Qu’il doit d’ailleurs à une blessure de Dejan Lovren, qui n’est pas exactement un défenseur de « classe internationale ». En aura-t-il suffisamment sous la semelle pour le Mondial ?
Hiroki SAKAI : Egalement réputé pour être « Pralineman » en Allemagne. Ses débordements éclairs sont sa marque de fabrique, mais on attend de lui qu’il fasse un peu plus parler la poudre avec la sélection.
Gotoku SAKAI : Parce que les deux font la paire. Et parce que des générations de commentateurs vont parler des « frères Sakai » à chacune de leurs apparitions. A part ça, latéral inspirant la confiance.
Yasuhito ENDO : Le vétéran de l’équipe. Une seule phrase : « Souviens-toi l’été dernier« .
Makoto HASEBE : Notre Capitaine Courage à tous. Un modèle à suivre pour son abnégation face à l’adversité. Et puis on attend toujours son successeur (Hosogai, réveille-toi !). 
Toshihiro AOYAMA : Il a fait les beaux jours des compilations Nippon Ganbare en J.League, c’est un beau cadeau de le voir évoluer aujourd’hui sous le maillot bleu. Un concurrent sérieux à Hiroki Sakai dans la catégorie bonbon sucré. 
Hotaru YAMAGUCHI : Il marchait sur l’eau en 2013, il était en mode capillaire « super sayajin », on l’annonçait à la Fiorentina en « package » avec Kakitani…Et finalement Endo est toujours là en 2014.  
Yoshito OKUBO : Plus personne ne l’attendait mais il est de retour. Et il n’est pas content. Il est capable du meilleur comme du pire : préparez le popcorn, il va nous régaler durant ce nouveau Mondial. Mine de rien, il est l’un des seuls rescapés de la « génération perdue » des J.O. d’Athènes…avec Konno. 
Shinji OKAZAKI : Il enfile les buts comme des perles en Allemagne, il bat sans cesse de nouveaux records en EN…Mais jusqu’où ira-t-il ?   
Keisuke HONDA : Après une campagne menée par d’éminents membres du forum pour le libérer du joug moscovite (sans succès), il l’a fait : l’homme le plus classe du football nippon a signé dans le club le plus classe du monde. Mais sa déformation professionnelle de joueur de couloir contractée en Italie a déteint sur ses performances en sélection, si bien qu’il est plus en mode « Little Honda » que Valentino Rossi en ce moment…C’est un poil inquiétant pour cette Coupe du monde, je vous le concède.
Shinji KAGAWA : Maltraité en Angleterre, où on l’a souvent vu séquestré en tribunes, il est paradoxalement l’un des joueurs les plus en forme pour le Japon. Et s’il reprenait le flambeau de numéro dix à place d’Honda ?   
Hiroshi KIYOTAKE : En voilà un qui était programmé pour casser la baraque pour cette Coupe du monde…Bon ben ça sera simple remplaçant de luxe en définitive. On ne lui souhaite pas d’avoir le même destin qu’Inui, qui n’est même pas réserviste et qui a complètement disparu des écrans radars.  
Yoichiro KAKITANI : Comme son compère Yamaguchi, il était le « Golden Boy » en 2013, tout lui souriait, il était à la limite de marcher sur l’eau…Mais dur dur d’être un attaquant de pointe cette année ! Il peut encore tout retourner en faisant un Mondial de folie. 
Manabu SAITO : Le « Messi de Kanagawa » (ou le Kensuke Nagai de Yokohama, c’est selon) est l’invité surprise de cette effectif. Il peut apporter ce grain de folie pour retourner la rencontre…Ou pas. Qui vivra verra.  
Yuya OSAKO : Il a enflammé Kashima et il s’est fait recruter en Europe en jouant deux matches en Belgique…Il tient la chance de sa vie s’il parvient à impressionner durant cette compétition. Way to go, Yuya !

Des vieux briscards (Endo, Hasebe), des jeunes loups (Saito, Osako, Kakitani, Yamaguchi), des surprises attendues (Aoyama, Okubo), des cadres confirmés (Kawashima, Nagatomo, Uchida, Honda, etc.), des porteurs d’eau (Gonda, Inoha, Kiyotake)…Zac’ a fait le choix de la raison plutôt que de la passion, quitte à avoir une sélection un poil prévisible. Mais qui n’est pas attendue par grand monde avec ses matches à 3 h du matin. Un avantage certain ? C’est bien possible. Avant de conclure, ayons tous une pensée pour ceux qui n’en seront pas : les Takahashi, Havenaar, Lee Tadanari, Makino, Komano, Kengo Nakamura, Maeda, Kashiwagi, Inui, Hosogai…Et surtout Kazu, qui rate son septième Mondial consécutif.

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