Mes 23 Samouraïs Blue – par Boubata

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« Mes 23 Samurai Blue » est une mini-série où chaque épisode vous fait découvrir une vision (très) personnelle des 23 joueurs sélectionnés pour la coupe du monde au Brésil ! Dans cette édition, c’est Nabil qui nous livre sa version !

Alberto ZACCHERONI : 

On lui coupera la tête si le Japon ne sortira pas de sa poule au mondial 2014 où on l’adulera au point d’oublier Philippe Troussier si il parvient à atteindre les quarts de finale. Zac, fait attention à toi, les ultra savent où tu habites maintenant.

PS : Nippon Ganbare ne sera pas responsable si le Japon ne passe le premier tour. L’intégralité de l’éventuel fiasco à venir sera de la faute d’Hakuo et de lui seul.

Eiji KAWASHIMA : C’est le gardien chinois du Standard de Liège. Le mec qui est passé du statut de chèvre intergalactique à celui de demi-dieu pour les supporters du club. Quand je le regarde, je ne peux pas m’empêcher de voir en lui toute la mentalité du football japonais : vous ne nous connaissez pas et c’est tant mieux comme ça.
Shusaku NISHIKAWA : Le supporter d’Urawa que je suis se réjouit de voir un des joueurs du club en sélection. C’est le mec qui m’a checké dans la main en 2008 à la fin de Japon 1-0 Pays Bas au Festival International Espoir de Toulon. L’observateur affûté du dimanche que je suis se réjouit moins en revanche de la présence de Shusalol dans les 23.
Shuichi GONDA : C’est le troisième gardien donc il sert à pas grand chose. Il a fait des JO 2012 sympathiques et représente l’avenir des gardiens de buts japonais. J’attends juste qu’il sort de ses « gonds » maintenant. Gond / Gonda, ohohoh c’est rigolo (calembour d’ouverture compte simple + 3 pts).
Yasuyuki KONNO : Le mec qui s’est pris pour Usain Bolt pendant France Japon. Et rien que pour ça, il a beau être « juste » et parfois « pas à la hauteur », je le prends quand même dans les 23. Par contre si tu pouvais juste changer ta coupe au bol, ça serait nickel. Joue aussi avec des talons, ça rassurera les gens qui te trouvent trop petits pour le haut niveau.
Masahiko INOHA : Le mec qui est là pour faire le groupe. Il fait donc aussi le groupe dans cet article.
Yuto NAGATOMO : Le mec qui court partout tout le temps et qui court vite. Très vite. J’ai tendance à dire que lorsqu’il est absent, l’équipe du Japon joue en 56 k du côté de Blida en Algérie.
Masato MORISHIGE :  Un défenseur de classe internationale qui terminera dans un grand club. C’est ce que je pensais en 2008. Aujourd’hui, il est toujours grand (plus d’1mètre 80) mais il lui manque la classe internationale et le grand club.
Atsuto UCHIDA : La première fois que j’ai vu @suto Uchida (non ce n’est pas une faute de frappe, regardez bien) joué, je me suis dit ça y est, on tient le successeur d’Akira Kaji, en mieux. Je ne comprendrai jamais comment il fait pour supporter les chocs vu son gabarit mais c’est un mec sympa qui a l’air de savoir ce qu’il fait à Schalke fois (double calembour compte triple, + 6 pts).
Maya YOSHIDA : Franchement qui l’eût cru ? Qui l’eût cru que parmi la génération Aoyama / Mizumoto, c’est Maya Yoshida le remplaçant qui soit parvenu à devenir El Patronde la défense des Blue Samouraï. Il fait le travail mais n’a jamais été « légendaire » chez les A. Les rumeurs disent qu’il le sera au mondial 2014. T’as intérêt à te mailler Maya (calembour interdit, -3 pts) parce que un défenseur japonais de 24 ans, remplaçant à Southampton cette saison a du soucis à se faire. Iwanami de Kobe 19 ans a déjà prouvé en six mois chez les Pro qu’il avait plus d’expérience que tes matchs en Coupe d’Asie 2011, JO de Pékin 2012, campagne éliminatoire au mondial et Coupe des Confédérations 2013.Pour ceux qui ne comprendraient pas.
Hiroki SAKAI : Bon, je la fait parce qu’au moment où je rédige ces lignes, mes mains tremblent (oula, je l’ai faite sans faire exprès celle là). Bon il va faire assez chaud au Brésil donc pour rafraîchir le groupe, il fallait au moins deux Sakai (jeu de mot à la Thierry Roland Motus + 9 pts). En dehors de ça, Hiroki est monstrueux physiquement. Il terminera dans un grand club tôt ou tard. C’est la loi naturelle de la compensation. On a eu Komano trop longtemps.
Gotoku SAKAI : Je vais vous le dire sincèrement et simplement. Goku Sakai est un très bon joueur mais il a trop fait n’importe quoi ses derniers temps en équipe nationale pour qu’on lui fasse confiance. Je veux dire, regardez sa tête, son regard. Pour moi, il me fait penser au mec qui pète les plombs quand tout part en sucette, un peu comme le mec dans le film Armageddon avec le gars là qui veut claquer à la fin. Mais si, il ressemble même à Gollum.
Yasuhito ENDO :  Que tous ceux qui pensent que Endo est trop vieux lèvent la main. Bien maintenant reculez de trois pas et ne bougez surtout pas, le temps que mon coup de pied arrive jusqu’à vos gencives. Endo est le joueur japonais le plus méritant dans l’histoire de l’équipe nationale. Il est passé de l’ombre (d’Inamoto, Nakata et Nakamura) à la lumière alors qu’on lui prédisait d’être l’éternel remplaçant du plus grand joueur de l’histoire du football japonais. Et puis à 34 ans faut arrêter, on court encore comme un lapin à cet âge là. Un lapin qui aurait trop mangé mais on court quand même. En traînant les fesses ça passe nickel jvous dit.
Makoto HASEBE : Capitaine emblématique, c’est le genre de joueur qui fonctionne aussi bien qu’un Mac en mode « auto » / Makoto / Mac-auto (+ 12 points, calembour premium) lorsqu’il est en pleine forme. Et puis il vient d’Urawa à la base donc il ne peut être qu’indispensable à l’équipe nationale. Si, c’est prouvé scientifiquement. 
Toshihiro AOYAMA : Toshihiro est un joueur que j’ai toujours apprécié. J’étais donc très heureux de le voir en forme avec Hiroshima et encore plus de le voir convoqué en sélection. Et puis c’est le « destructeur » dans PES 2014, je l’ai recruté dans mon équipe de ligue des masters en ligne et il brise tout le monde, même Cristiano Ronaldo. Il ne m’a jamais déçu dans PES, il ne me décevra donc jamais avec le Japon. Logique implacable.
Hotaru YAMAGUCHI : Hamtaro Yamaguchi a explosé lors des JO 2012. Il est à mes yeux une sorte de Xabi Alonso japonais même si il a besoin de se barrer du Cerezo Osaka et vite. Mais on en rediscutera soyez-en sûrs lorsque le Real, le Barça et le Bayern seront sur le dossier.
Yoshito OKUBO : Je ne peux pas me prononcer sur Yoshito Okubo sans prononcer au préalable des excuses en bonne et due forme (pas comme les autres mal-élevés de l’équipe Nippon Ganbare). Yoshito Okubo, c’est l’histoire d’un mec qui a pas eu la vie facile sur Nippon Ganbare. Il était l’équivalent de Komano. Oui, c’est dur. Mais faut dire aussi qu’il le voulait et qu’il aimait ça. Mais j’ai une théorie bien à moi concernant le cas Okubo. Sa famille était retenue en otage par les Yakuza entre 2003 et 2013. Depuis qu’il a payé la rançon, il peut enfin jouer libre et ne plus faire exprès de manquer des occasions pour de sombres paris douteux. Conclusion : tant que la famille d’Okubo va bien, il ira bien et nous aussi.
Shinji OKAZAKI : Okazaki est le joueur le plus sous côté de l’histoire du football…EVER. Là où tout le monde s’enflamme pour Kagawa et Honda, Okazaki fait son petit bonhomme de chemin en claquant sa quinzaine de buts en bundesliga cette saison. Tranquille. Ni vu, ni connu et c’est tant mieux comme ça pour les défenseurs adverses qui se demanderont mais qui est ce chinois qui court partout ?
Keisuke HONDA :  Je suis obligé, mais obligé de le rappeler pour la énième fois. En 2008 à Toulon, je fut l’un des rares à croiser la route de Sangoku niv 1. Photo + quelques mots échangés. Un bref How are you, where are you from ? Et un THANK YOU. Le mec qui me remerciait de lui accorder de 30 secondes d’attention lorsqu’il était en équipe espoir. Aujourd’hui, Milan AC, sauveur à maintes reprises des Blue Samouraïs, super star intergalactique. That’s all. Que voulez-vous que je vous dise de plus. Ah si, j’ai vu ses fesses dans le vestiaires en 2008 à Toulon. J’étais dans le couloir et je les ai vu.

 

Shinji KAGAWA : Dans la rubrique des « je vous l’avait dit Vol.78 », Boubata vous invite à lire cet article datant de 2008.
Hiroshi KIYOTAKE : Qui est toujours à l’affût chez les Blue Samouraïs et pourquoi ?  C’est Hiroshi car il est Otake (bonus facile +2 pts) Ce mec, tout est dans son nom. Pas besoin de plus.
Yoichiro KAKITANI :  Franchement, je ne pensais pas que Kakitani allait enfin atteindre un niveau acceptable. Je n’y croyais plus. Je le voyais comme un Usami ou Miyaichi. Des mecs qui sont bons mais autour desquels on en a fait des tonnes alors qu’ils n’avaient rien prouvé. Kakitani, c’est le plus grand espoir du football japonais pour avoir un finisseur de classe mondiale. C’est aussi le mec qui a la grosse tête et qui ne partira du Cerezo Osaka uniquement pour un « grand club ». T’as intérêt à assumer tes déclarations l’ami, car le dernier mec qui a dit ça, c’était un certain Naohiro Takahara en 2006 et il avait fait un mondial 2006 aussi frais qu’un poisson en phase de décomposition avancée.
Manabu SAITO : J’attends toujours son premier but décisif chez les A pour voir son premier Saito périlleux arrière (réutilisation blague podcast – 5 pts). Depuis le temps qu’on attend un joueur japonais qui prend la balle et se la joue perso. Dribble mon grand, dribble jusqu’au bout de tes rêves et ne t’arrête plus jusqu’à ce que tu rentres avec la balle dans les buts adverses.
Yuya OSAKO : Yuya Osako, il doit devenir notre Zlatan national. Il est grand, mais il va falloir qu’il prenne quelques piqûres et pilules pas très légales pour gagner du muscle. Une fois qu’il arrivera à maturité, il pourra partir à la conquête du monde et bâtir l’empire Osako.En attendant, il faudra qu’il joue à Cologne d’abord. Ouais bah que voulez-vous, tout le monde commence bien quelque part. Rigolez, rigolez, vous rigolerez moins quand vos canettes de Coca et vos iPhone auront une tête Osako dessus.

 

Pour conclure je tiens tout d’abord à présenter mes excuses pour mes jeux de mots et autres calembours (j’ai pas compté les points). Ensuite pour le reste, je voudrais passer un dernier message à tous les supporters, ultras ou occasionnels : ce n’est que du football. Si le Japon ne passe pas le premier tour, vous devrez poser ce revolver par terre et penser à votre famille, vos amis, votre chien ou votre hamster handicapé. Le monde continuera de tourner, la routourne tournera encore et encore. Car c’est ce que fait une roue : elle tourne.  Komano jouera toujours au Jubilo Iwata et Nippon Ganbare continuera de vous cacher la vérité sur les réelles chances des Samouraïs Blue dans le seul et unique but de gagner toujours plus de Chocapic et des packs de sirops Geronimo saveure grenadine des tropiques. 

PS : je profite de l’occasion pour passer mon annonce sur la vente de slips pour le mondial. Pour 3 slips achetés, un paquet de papier lotus offert. Offre valable jusqu’au 15 juin 2014.

PS2 : si le Japon arrive en quarts de finale, je publierai sur Facebook une danse exceptionnelle exécutée par mes soins avec le maillot du Japon + tenue improbable. Un court aperçu de ce qui vous attends :

 

Le rendez-vous est pris.

 

 

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