Le 3 mars 2010, au Toyota Stadium (Toyota-City),
Japon 2 – 0 (1 – 0) Bahreïn 
Spectateurs : 38 042.
Arbitre : M. Abdul Malik BASHIR (SIN).
Buts : Â Shinji OKAZAKI (36′), Keisuke HONDA (90’+2).
Avertissements : Atsuto UCHIDA (55′), Yasuhito ENDO (83′) pour le Japon ; Abdulwahab ALI (43′),  Salman ISA (90’+3) pour Bahreïn.
Japon : Seigo NARAZAKI – Marcus TULIO Tanaka, Yuji NAKAZAWA (c.), Yuto NAGATOMO, Atsuto UCHIDA – Yasuhito ENDO, Makoto HASEBE, Daisuke MATSUI (
Takayuki MORIMOTO, 67′), Keisuke HONDA, Shunsuke NAKAMURA ( Keiji TAMADA, 87′) – Shinji OKAZAKI. Entr. : Takeshi OKADA.
Bahreïn : Sayed JAAFAR – Husain MOHAMED, Sayed ADNAN, Mohamed HUBAIL – Salman ISA, Mahmood ABDULRAHMAN, Abdulwahab ALI – Saleh ABDULHAMEED ( Husain ALI, 83′), Mohamed SALMEEN (c.) ( Husain SALMAN, 72′), Ismaeel ABDULATIF, Sayed RADHI ( Abbas AYYAD, 89′). Entr. : Milan MACALA.
L’enjeu. Alors que le Japon est déjà qualifié pour la Coupe d’Asie 2011, cette dernière journée des éliminatoires n’aurait dû avoir qu’un enjeu mineur. Or, le peu reluisant mois de février des Samurai Blue lui donne soudain un tout autre relief : à cent jours de la Coupe du monde le Japon doit montrer qu’il sait être convaincant avec ses « stars » européennes.
L’adversaire. Bahreïn est une formation bien connue et souvent redoutée des Nippons qui l’ont affronté à de nombreuses reprises ces dernières années dans le cadre de ses joutes asiatiques. L’équipe dirigée par le Tchèque Milan MACALA avait d’ailleurs infligé un véritable camouflet au Japon au match aller en janvier 2009 (0-1), dans ce qui a constitué sans aucun doute l’une des pires prestations de l’ère OKADA. Bahreïn s’est aussi qualifié pour la Coupe d’Asie 2011 mais a en revanche raté de peu sa place pour la Coupe du monde 2010 en échouant au 2e barrage face à la Nouvelle-Zélande.
La formation japonaise. Takeshi OKADA ne s’est pas privé d’aligner ses joueurs européens dans un inhabituel 4-5-1,  dont le onze de départ est très proche des matches contre l’Afrique du Sud et Hong Kong fin 2009 : doublette ENDO – HASEBE en milieux défensifs, et trio offensif MATSUI – HONDA – NAKAMURA (désormais « ex » européen) avec OKAZAKI seul en pointe.
Première période. Bien que s’exposant à de dangereux contres, le Japon domine ses visiteurs techniquement et territorialement grâce entre autres à un Daisuke MATSUI étincellant sur le côté gauche : lancé par Shunsuke NAKAMURA, c’est lui qui trouve Shinji OKAZAKI au second poteau pour l’ouverture du score à la fin de la première mi-temps (36′, 1-0). Un avantage amplement mérité au vu des nombreuses occasions des Japonais, les plus dangereuses.
Seconde période. Le match repart sur sa lancée, mais avec un rythme moins enlevé. Daisuke MATSUI se montre moins percutant, tout comme Shunsuke NAKAMURA qui n’est pas encore dans son état de forme optimal. Les deux joueurs seront d’ailleurs remplacés. C’est Keisuke HONDA qui en profitera pour assurer la mainmise sur le jeu nippon : bien servi par Atsuto UCHIDA, le joueur du CSKA Moscou est ainsi à la conclusion du second but dans le temps additionnel de la deuxième mi-temps et scelle la victoire du Japon.
Bilan. Auteurs d’un match sérieux face à un bon adversaire, les Japonais ont rassuré sur leurs qualités intrinsèques avec l’aide des « européens ». On notera les bonnes prestations de MATSUI, HONDA, OKAZAKI, NAGATOMO et dans une moindre mesure NAKAMURA, mais on déplorera en revanche un ENDO peu inspiré ce soir là et moins efficace qu’à son habitude. Takayuki MORIMOTO a également montré de bonnes choses, mais a besoin de plus de temps de jeu pour s’exprimer véritablement sur le front de l’attaque. Alors que s’enclenche la course vers le Mondial, il restera aux hommes de Takeshi OKADA à confirmer le mois prochain contre un adversaire encore plus redoutable, la Serbie.
Résumé vidéo du match :