Shinji Kagawa a pris part à l’humiliation 0-3 de Manchester United face à son grand rival, Manchester City, sur la pelouse d’Old Trafford (Premier League, match en retard de la 28ème journée)
Félicité par son coach le week-end dernier, après un bon match à West Ham, Shinji Kagawa a regagné le banc de touche lors de la réception de Manchester City, David Moyes ayant fait le choix d’aligner Welbeck pour dynamiser l’attaque des Red Devils. On aurait légitimement pu croire, suite à cette décision sévère, que la star nippone était repartie pour de longues semaines sans jouer, mais, après un désastreux début de match des mancuniens, qui les a vus concéder l’ouverture du score dès la première minute de jeu (un nouveau record signé Moyes), le successeur de Sir Alex Ferguson a dû revoir ses plans, ce qui l’a contraint à faire appel à notre japonais dès le retour des vestiaires, en remplacement d’un Tom Cleverley fantomatique. Un coaching perdant hélas, puisque Manchester United encaissera encore deux buts et s’inclinera lourdement 0-3, subissant ainsi sa deuxième raclée en deux matchs devant son public. Et pas contre n’importe quels adversaires : Liverpool et Manchester City sont en effet les pires ennemis de la maison rouge depuis des lustres…
La note de Shinji Kagawa : 6/10
Il est très dur, pour un joueur que l’on sait fébrile, voire en crise de confiance (ses prises de balle hésitantes, qui le conduisent à de surprenantes erreurs techniques parfois, en sont une preuve parmi d’autres), de tirer une équipe aux abois vers le haut en entrant à la pause. Shinji Kagawa en est le parfait exemple. Exilé sur le côté droit, puis gauche, le japonais aura, comme souvent, pas mal bougé, en proposant des solutions courtes à ses partenaires, sans exercer toutefois de réelle influence sur le match. Dans cette machine à centrer tête baissée qu’est devenu Manchester United, notre nippon peine encore et toujours à trouver ses marques et n’évolue pas dans son élément. On ne le répètera jamais assez. A Manchester United, Shinji Kagawa, amoureux des combinaisons au sol dans les petits espaces, ressemble à un pingouin que l’on parachuterait en plein Sahara, dans un monde hostile…