La comission d’inspection de la FIFA, en visite au Japon ce week end, a beaucoup apprécié la candidature japonaise  pour l’organisation de la Coupe du monde 2018-2022. En effet, le pays a présenté un programme ambitieux mêlant habilement technologie et tradition  et la possibilité de retransmettre pour la toute première fois dans l’histoire du football, des matchs en 3D.
Le projet baptisé « fête universelle des fans » promet un investissement de 4,63 milliards d’euros pour permettre à plus de 360 millions de téléspectateurs des 208 nations membres de la FIFA de suivre sur écrans géants, dans près de 400 stades, les retransmissions 3D des matchs de la coupe du monde 2022.
« Nous devons reconnaître que l’offre du Japon est très équilibrée, mêlant la tradition du football, à des stades futuristes et aux nouvelles technologies, tout en prenant en compte la dimension écologique » a déclaré lors d’une conférence de presse Harold Mayne-Nicholls, chef de la délégation.
Le Japon constituait la première étape du programme de visite des inspecteurs de la FIFA qui se rendront aussi  en Australie, Corée du Sud, au Qatar et aux Etats-Unis, tous candidats pour l’organisation de la coupe du monde 2022.  La délégation internationale entamera par la suite une tournée européenne  en Angleterre et en Russie, candidats pour l’organisation de la coupe du monde 2018.
La Belgique et les Pays Bas poseront une candidature commune tout comme l’Espagne et le Portugal, toujours pour la coupe du monde 2018.
Les résultats seront annoncés le 2 décembre à Zurich où l’on connaîtra alors le nom des pays organisateurs pour la coupe du monde 2018 et 2022.
