Après Yoshinori Muto, c’est la jeune pépite du Gamba Osaka, Doan Ritsu, 17 ans, international U20, qui intéresse le champion d’Angleterre en titre. Si on en croit le Telegraph, un contrat pourrait même se signer dans les jours prochains. Le cas échéant, ce milieu de terrain robuste (1m72 pour 70 kgs) qui peut jouer dans une position excentrée comme axiale, ferait aussitôt l’objet d’un prêt dans le club qui l’a fait grandir. Pour y poursuivre une éclosion déjà commencée.
Car Ritsu est un talent précoce : c’est à l’âge de 16 ans et 11 mois qu’il intègre l’équipe première et obtient ses premières minutes de temps de jeu, en mai 2015, au cours d’un match d’ACL contre le FC Séoul. Si on ne l’a quasiment plus vu depuis, ce début de carrière prématuré laisse entrevoir de jolies promesses (espérons seulement qu’il ne suive pas le destin tragique de Morimoto !). Et tous les observateurs, pas seulement au Japon, s’accordent à lui prédire un avenir radieux. The guardian a même publié en octobre une liste des 50 stars de demain dans laquelle il figure.
Doit-il alors signer dans un club de premier plan au risque de se brûler les ailes ? Un club où les jeunes prometteurs sont brassés, testés, prêtés, broyés sans aucune vergogne ? Jusqu’ici, les japonais partis en Europe très tôt, c’est-à -dire avant leur vingtième année, ont rencontré un succès tout relatif, pour ne pas dire nul. Certains ne sont jamais sortis de l’équipe réserve. D’autres ont échoué en équipe première. D’autres encore sont revenus au Japon, moins forts qu’ils ne l’étaient à leur départ. Usami, Miyaichi, Ibusuki, Kinnoshita, Ono… aucune véritable satisfaction. Seul Yuya Kubo a su tirer son épingle du jeu. Mais dans un club modeste comparé à Chelsea. Par conséquent, on ne saurait que trop conseiller à ce jeune homme de la prudence. Qu’il fasse ses preuves en J-League d’abord, avant de viser plus haut !
Source : The telegraph