A sept journées du terme de la J.League, la bataille pour le maintien dans l’élite japonaise fait rage. Si certains sont des habitués à cette lutte, comme Omiya, Sendai et Kofu, d’autres sont des participants plutôt surprenants: le Cerezo Osaka, grande déception de la saison. Shimizu aussi fait partie de cette lutte, peut-être empressés de rejoindre leurs rivaux du Jubilo Iwata en J2. Le promu Tokushima ferme la marche, pratiquement relégué; si, mathématiquement, il peut encore se maintenir, il faudrait un sacré concours de circonstance pour sauver ce débutant de la J1.
Hiroki Shibuya semble avoir trouvé la recette de la victoire pour Omiya.
Trois clubs ont changé d’entraineur dernièrement, afin de tenter de redresser la situation. Celui qui a malgré tout multiplié les mauvais choix, c’est le Cerezo Osaka: après avoir remplacé en juin Ranko Popovic par l’Allemand Marco Pezzaiuoli, ils ont dû remplacer cet entraineur incapable de leur faire remporter un match de championnat par Yuji Okuma. Oui, le frère de l’entraineur le plus nul du monde.
Parlons-en de l’entraineur le plus nul du monde. Kiyoshi Okuma, celui-là même qui avait réussi à faire descendre Tokyo en 2010. Depuis son remplacement par Hiroki Shibuya (qui était l’adjoint), les Ecureuils ont repris du poil de la bête, et sont armés pour obtenir le maintien et la treizième place.
La palme du changement le plus incompréhensible est attribué à Shimizu, qui a remplacé Afshin Ghotbi (après trois saisons avec les Oranges), alors que le club était douzième. Depuis, après un mois de septembre tout à fait désastreux, l’équipe désormais sous la houlette de Katsumi Oenoki aura fort à faire pour sauver sa peau.
Jetons un Å“il au tableau suivant, où l’on retrouve de gauche à droite: les points, la différence de buts, l’état de forme de l’équipe (sur ses cinq derniers matchs), ainsi que le total de points obtenus face aux conccurents directs sur la seconde partie de saison.
13. Vegalta Sendai – 29pts (-15) – 1V1N3D – 5/9
14. Ventforet Kofu – 28pts (-9) – 2V1N2D – 2/9
15. Omiya Ardija – 28pts (-15) – 4V0N1D – 10/12
16. Shimizu S-Pulse – 28pts (-15) – 1V0N4D – 6/12
17. Cerezo Osaka – 26pts (-6) – 2V0N3D – 0/3
18. Tokushima Vortis – 12pts (-50) – 0V0N5D – 1/9
Regardons maintenant le programme des sept prochaines journées pour ces équipes. En vert à domicile, en rouge à l’extérieur.
VEGALTA SENDAI: Urawa, Nagoya, Kashiwa, Gamba, Cerezo, Tokushima, Hiroshima
VENTFORET KOFU: Niigata, Urawa, Kawasaki, Cerezo, Hiroshima, Tokyo, Shimizu
OMIYA ARDIJA: Tokyo, Yokohama, Kobe, Hiroshima, Kashiwa, Nagoya, Cerezo
SHIMIZU S-PULSE: Yokohama, Niigata, Hiroshima, Kawasaki, Nagoya, Kashiwa, Kofu
CEREZO OSAKA: Tosu, Tokushima, Yokohama, Kofu, Sendai, Kashima, Omiya
TOKUSHIMA VORTIS: Kobe, Cerezo, Nagoya, Kashiwa, Tosu, Sendai, Gamba
Mon pronostic
13. Omiya Ardija
14. Vegalta Sendai
15. Shimizu S-Pulse
16. Ventforet Kofu
17. Cerezo Osaka
18. Tokushima Vortis
Je choisis de mettre Omiya à la treizième place, car d’une part c’est sa place attitrée, et d’une autre part ils me semblent les mieux armés de ces six équipes pour le maintien avec une excellente dynamique.
Je mets Sendai quatorzième, car grâce à un cocktail de matchs nuls arrachés face aux équipes de haut de tableau, et de victoires 1-0 sur leurs conccurents, ils s’en sortiront.
Je mets Shimizu quinzième car je serai très déçu qu’Omiya ne puisse pas les écraser en 2015.
A mon avis, Kofu ne sera pas capable d’obtenir son maintien, de part son incapacité à battre ses conccurents directs, associé au difficile programme qui les attend.
Le Cerezo est pour moi tout à fait incapable de se maintenir, et auront beaucoup de mal à faire mieux que faire illusion. Tokushima, qui a déjà un pied en J2 (et qui commence à tremper les orteils de l’autre pied), aura passé une saison d’apprentissage, et aura comme objectif de ne pas battre le record de Shonan Bellmare en 2010 (16 points).
Pour le plus grand bonheur des amateurs de suspense, et le plus grand malheur des vaincus, la lutte continue !