Coup de théâtre à la JFA aujourd’hui : le « Board » n’a pas reconduit Motoaki INUKAI, le président sortant, et lui a préféré Junji OGURA, figure respectée du football asiatique. Agé de 71 ans, celui-ci occupait le poste de vice-président de l’organisation depuis 1998. Il est également membre du comité exécutif de la FIFA et avait présidé la confédération asiatique de football (AFC).
Motoaki INUKAI n’aura donc effectué qu’un seul mandat à la tête de la Fédération japonaise (2008-2010). Annoncé hier, ce changement fait figure d’un véritable camouflet envers l’ancien président des Urawa Reds. Selon la presse, seul une « poignée » de membres du comité exécutif de la JFA avait voté sa motion de confiance conduite avant la Coupe du monde. Combiné à son impopularité au sein de la Fédération pour ses prises de position très contestées (relations tendues avec la J.League, réforme de la Coupe de l’Empereur, campagne en faveur d’un changement de calendrier…), ce résultat défavorable a incité le Board à changer de personnalité. La prestation du Japon à la dernière Coupe du monde et les remarques positives de la FIFA à l’égard de la candidature japonaise pour l’organisation du tournoi 2022 n’ont rien changé : la « méthode Inukai » du passage en force des réformes a fait long feu, par manque de consensus, alors que l’intéressé avait été précisément élu pour s’opposer au style « policé » de Saburo KAWABUCHI qui avait montré ses limites.
Outre l’élection d’un nouveau président, le Board a accueilli de nouvelles têtes : le futur ex-sélectionneur Takeshi OKADA, l’ancienne attaquante internationale nippone Akemi NODA, le DTN Hiromi HARA et l’artiste japonais Katsuhiko HIBINO, entre autres.
Source : Jiji Press