C’est l’histoire d’une équipe de football qui a peur. Peur de tout. La légende raconte que cette équipe de football a même peur de son ombre. Vous l’avez deviné, le choix de la photo illustrant cet article n’est pas anodin. Difficile de trouver meilleure illustration que ce duel aérien symbolisant la totale désorganisation du jeu japonais dans cette coupe du monde. Hier, face à la Grèce, le Japon avait toutes les cartes en mains pour réussir. La possession du ballon et une exclusion du côté d’un adversaire amorphe et très inoffensif.Â
Ils étaient dix. Dix. 1+1+1+1+1+1+1+1+1+1 = 10. Malgré sa supériorité numérique, le Japon d’Alberto Zaccheroni n’a pu faire la différence. Dans un nouveau podcast enregistré au bout de la nuit avec la présence de notre chroniqueur Julien (alias Keiran sur le forum), nous tentons de savoir ce qu’il s’est passé hier soir tout en dressant un premier bilan des deux premiers matchs très décevants d’une équipe nippone passée complètement à côté de son mondial.
En face, les grecques étaient à dix. Comme les dix commandements. Pas un de plus. Dix joueurs grecs au bout du rouleau, dix réparateurs de chez Carglass diront les mauvaises langues.
Ils étaient dix réparateurs de Carglass répare, Carglass remplace et le Japon n’a rien fait. Ils étaient dix. Dix, dix, dix. Combien étaient-ils déjà en face ?
Ils étaient dix. Il n’y a aucune excuse. La honte.
La JFA a donc prouvé qu’elle avait négocié un nouveau partenariat avec Senoble. Car oui, hier soir, c’était apparemment bon la honte.