Prompte à organiser un match de charité en faveur des sinistrés le 29 mars prochain, la JFA avait sous-entendu avec un peu trop d’empressement que la Nouvelle-Zélande aurait probablement été l’adversaire de la sélection nippone. La réplique ne s’est pas faite attendre du côté de leurs homologues néo-zélandais, qui ont purement et simplement rejeté la proposition de la Fédération japonaise : « La NZF a examiné cette information en provenance de la JFA et de l’ambassade de Nouvelle-Zélande, mais a fait part de son inquiétude concernant la date du match, aussi près des tragédies dont a été victime le Japon, et les possibles risques pour la santé et la sécurité des joueurs, de l’encadrement et de la direction.«Â
« C’a été une décision difficile à prendre mais avec le match à jouer dans à peine deux semaines et les reportages dans les médias reflétant une si grande incertitude autour de la situation nucléaire au Japon, nous croyons qu’il est prudent de pécher par excès de prudence et de retirer nos équipes. En ce moment, l’émotion est très grande en Nouvelle-Zélande et malheureusement la décision de faire disputer un match de football dans ce contexte n’était pas possible. » a déclaré Frank VAN HATTUM, président de la NZF, dans un communiqué publié sur internet. « Nous sommes extrêmement reconnaissants pour la compréhension manifestée par la Fédération japonaise lors de la prise de cette décision. Nos coeurs sont toujours du côté du peuple japonais et tous ceux qui ont été touchés par le tremblement de terre tandis qu’ils se concentrent sur cette période de rétablissement. La NZF fera tous les efforts possibles avec la JFA pour examiner la possibilité de reprogrammer le match à une future date« . Comme annoncé, les U-16 se retireront de la Sanix Cup qui devait se jouer à Fukuoka. En revanche, les All Whites joueront bel et bien contre la Chine le 25 mars.