Kirin Challenge Cup 2010 : Présentation du Vénézuela

Kirin Challenge Cup 2010 : Présentation du Vénézuela
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Le mardi 2 février 2010 à 19h10 HL (11h10 HF), le Japon affrontera en match amical à Oita le Vénézuela, sélection sud-américaine qui pointe à la 50e place du dernier classement FIFA (décembre 2009).  Avec 6 victoires, 4 matches nuls et 8 défaites, l’équipe ne s’est pas qualifiée pour la Coupe du monde 2010 et a terminé à la 8e place sur 10 du groupe Amsud. C’est donc une formation en « début de cycle » qui fera face aux « Samurai Blue » puisque les prochaines échéances internationales pour le Vénézuela sont la Copa América en 2011 en Argentine et les éliminatoires pour la Coupe du monde 2014 au Brésil.  D’ici là, le jeune sélectionneur vénézuelien César FARIAS (35 ans) disposera d’un an pour tester les joueurs qui constitueront le futur groupe de base des « Vinotinto » en campagne.

Dans les 20 joueurs retenus pour le déplacement, on ne dénombre que 7 joueurs ayant participé à la dernière rencontre contre le Brésil (0-0, 14 octobre 2009), dont quatre titulaires : le défenseur central José Manuel REY, le milieu Giacomo DI GIORGI, l’attaquant Alejandro MORENO et enfin le milieu Franklin LUCENA. Ces joueurs d’expériences côtoient cinq débutants en équipe première, à savoir les attaquants Jesús LUGO et Fernando ARISTEGUIETA, le gardien Daniel VALDES, ainsi que les milieux Edder FARIAS et Orlando CORDERO . On y trouve également deux représentants des moins de 20 ans à la dernière World Youth, le milieu Agnel FLORES et le défenseur Carlos SALAZAR. Figurent enfin quelques « vétérans » de l’Equipe nationale, qui sont les attaquants Alexander RONDON et Giancarlo MALDONADO ; les défenseurs Juan FUENMAYOR, Grenddy PEROZO, Gabriel CICHERO et Henry PERNIA ; le gardien Leonardo MORALES.

Aussi expérimentale soit-elle, cette sélection très hétérogène n’est toutefois pas à prendre à la légère. Les Vénézueliens ont effectué une préparation physique très poussée en s’entraînant la nuit et en dormant le jour pour s’adapter au décalage horaire, qui est énorme (13 heures de différence), ainsi qu’au long trajet accompli (plus de 40 heures de voyage).  « Le match contre le Japon est une responsabilité » a ainsi déclaré le sélectionneur FARIAS. « Nous (…) le prenons très au sérieux parce que porter le maillot du pays demande travail et sacrifice« .

Source : El Universal

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