Il commence donc par une défaite. Marco Pezzaiuoli, le nouvel homme fort du Cerezo Osaka, a vu son premier match de J.League en tant qu’entraîneur se terminer sur une défaite 1-2 à domicile face au Kawasaki Frontale de Yahiro Kazama. Il serait faux de dire que le nom du remplaçant de Ranko Popovic, limogé le 9 Juin 2014, a surpris : encore faudrait-il que quelqu’un le connaisse.
Car de l’expérience, Pezzaiuoli en a peu : son passage le plus long dans un club se monte à 5 mois, lorsqu’il était en charge de Hoffenheim. 18 matchs à la tête du club allemand, et un bilan peu flatteur : 5 victoires, 3 matchs nuls et 10 défaites.
Marco Pezzaiuoli a cependant au moins un argument à faire valoir : son expérience avec les sélections de jeunes. De 2007 à 2010, il a pris en charge, la suivant à chaque échelon, la génération 1992/1993 de la Nationalmannschaft, qui compte dans ses rangs un certain Mario Gotze. Avec un succès : l’Euro des moins de 17 ans, gagné en 2008 à Magdebourg.
La carte de visite reste peu impressionnante. Est-ce le profil de formateur et la jeunesse de Marco Pezzaiuoli qui ont attiré le staff du Cerezo ? Si c’est le cas, le pari peut être intéressant pour une équipe qui ressemble parfois à s’y méprendre au centre de formation de la sélection japonaise. A ceci près que le Cerezo Osaka, treizième à un point de la zone de relégation, doit avant tout valider son billet pour l’édition 2015 de la J.League. N’importe quelle autre ambition paraîtrait désormais déplacée. Et sur ce pont vital, Pezzaiuoli a encore tout à prouver…
A lire également : le bilan de la première partie de saison du Cerezo Osaka, paru une semaine avant le limogeage de Ranko Popovic.