Coupe des confédérations 2005

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Japon-Mexique 1-2 « L’Amérique Latine ne réussit vraiment pas au Japon »

Le Japon s’est incliné logiquement sur le score de 2 buts à 1 face à une formation mexicaine bien organisée et compacte en défense. Pourtant tout avait bien commencé pour des japonais concentrés mais trop passifs par certains moments. Dès le début du match, la technique mexicaine crée le danger, mais Akira Kaji veille au grain et sauve à plusieurs reprises le Japon de situations très dangereuses. Les minutes passent et le Japon observe et attend le moment opportun pour placer un contre meurtrier. C’est notamment le cas à la 12ème minutes de jeu lorsque Mitsuo Ogasawara délivre un bijou côté droit sur Kaji qui prend de vitesse son vis-à-vis et centre pour Yanagisawa qui reprend instantanément. (1-0 12’).

Piqué au vif par le contre éclair des japonais, les Mexicains poussent et profitent de la passivité et du nombre incalculable de ballons perdus par les milieux de terrains. En tête du classement du joueur ayant perdu le plus de ballons nous retrouvons Alex Santos. Inutile à l’avant comme à l’arrière, il nous a donné l’impression que le Japon jouait à dix. Toutes les actions dangereuses passaient d’ailleurs de son côté. Puis en deuxième position l’ami Shunsuke Nakamura. Ou est passée le véritable numéro 10 du Japon, qu’on enlève se clone raté ! Hélas il ne s’agit pas d’un clone mais du véritable Nakamura. Cependant à la différence de Santos, Nakamura aura servit à crée le danger devant à bouger même si ses contrôles étaient limites, sa vision de jeu était assez bonne et les passes à destination des attaquants assez précises. Mais sur le plan défensif, Nakamura était complètement à la rue…Il est donc aisé pour une formation aussi talentueuse que celle du Mexique de forcer le verrou défensif japonais puisqu’on lui en donne les clés… Tout d’abord sur une énième faute inutile de Santos, le Mexique obtient un superbe mini corner et Jared Borgetti s’élève dans les airs et assène un beau coup de tête terrible contraignant Yoshikatsu Kawaguchi à réaliser une parade de grande classe. Puis comme personne n’attaque le ballon et comme un certains Zinha se retrouve seul aux 25 mètres sous le regard enfantin et naïf des milieux défensifs japonais, et décoche une feuille morte se logeant sous la barre transversale ne laissant aucune chance à Kawaguchi. (1-1 39’). Preuve de la passivité des milieux défensifs japonais, c’est encore Akira Kaji qui se jette pour empêcher la frappe mais il arrive trop tard. Cette erreur est grave pour le Japon car elle lui coûtera la victoire.

Le Japon tient la route sur le plan offensif et défensif… Mais au milieu de terrain un véritable problème d’entente subsiste. Le nombre de balles de contre perdues bêtement est incalculable. Les milieux tiennent le coup sur le plan offensif mais sont complètement dépassés (sauf Fukunishi et Kaji qui tiennent à peu près la route) à l’image de Nakata très entreprenant devant mais maladroit dans l’ensemble de son geste défensif.

En deuxième mi-temps, le Mexique repart de plus belle et met sous pression un Japon qui, on le voit sur toutes les balles aériennes, s’est crée une « Nakazawa dépendance » en défense. C’est tout d’abord le poteau droit qui sauve le Japon sur une tête de Borgetti avant que Francisco Fonseca ne trompe Kawaguchi d’une tête imparable dans la lucarne (2-1 64’). Se but n’a pas lieu d’exister si Santos n’avait pas confondu Chano avec l’attaquant Mexicain. En effet le joueur le plus inutile lors de se match va empêcher le défenseur nippon de contrer le ballon dans les airs. La photo illustre d’ailleurs toute la naïveté de Santos…Nakamura cède sa place à Inamoto et Ogsawara à Oguro. « Bisounours » Inamoto va frôler l’égalisation sur une frappe qui passe juste au dessus de la cage mexicaine…Le Japon se réveille enfin mais continue de perdre des ballons… trop de ballons.

Mais le match prend une tournure intéressante…Les Japonais vont sortir la tête de l’eau et crée le danger une nouvelle grâce à Akira Kaji. Le milieu de terrain nippon va servir sur un plateau la balle d’égalisation à Yanagisawa qui reprend de la tête mais croise trop son tir… (Takahara aurait peut être… mais avec des « si » on referait un monde). Les Mexicains gèrent la rencontre et placent des contres rapides mais trop cafouilleux dans la finition. Zico lance sa dernière carte Keiji Tamada qui loupera lui aussi une balle d’égalisation après une superbe action ( encore bien servi par Kaji), l’attaquant des Kashiwa Reysol contrôle du pied gauche en lobant un défenseur, l’enchaînement est parfait mais la frappe trop écrasée.

Dans l’autre match, la Grèce s’est fait littéralement baladée par le Brésil (3 buts à zéro) qui n’a pas donné l’impression de forcé. Le Japon a les moyens de battre la Grèce et de se relancer ainsi dans le groupe. Mais il faudra impérativement que Santos et Nakamura prennent exemple sur Kaji…Le Japon a son destin entre ses mains, à lui de montrer se que vaut le champion d’Asie 2004 face aux grecques qui seront contraint de s’imposer obligatoirement pour espérer passer le premier tour. Miyamoto et Nakata évoquait le fait que le Japon à encore besoin de progresser avant Allemagne 2006, ils n’avaient pas tort… Le Japon va-t-il crée la surprise en éliminant le champion d’Europe en titre samedi 18 juin à 18h ? C’est tout se que l’on souhaite à cette équipe qui aura à coeur de montrer de grandes choses… Une équipe est en train de naître…des joueurs partiront et d’autres arriveront… Il reste un an pour que Zico arrive avec le Japon le couteau entre les dents !

Japon-Grèce 1-0 « La victoire de l’espoir »

Annoncée comme le match qui voit le Champion d’Asie vif et rapide opposée au Champion d’Europe puissant, Grèce-Japon est avant tout le match de la dernière chance pour les deux équipes…Le sélectionneur de la Grèce l’ayant même qualifié de « petite finale ». Du côté nippon, les intentions sont claires : jouer le tout sur l’attaque. Aussi Zico adopta un 4-4-2 bien efficace qui bloqua presque parfaitement la tactique grecque mais manquant cruellement de réalisme (1 but sur 7 frappes cadrés et 15 non cadrés qui pour la plupart ne sont vraiment pas passés loin…). Sur le terrain on retrouve les mêmes joueurs qui ont joué face aux Mexique sauf Chano qui cédait sa place à Tamada épaulant Yanagisawa en attaque.

Dès le début du match, les grecques bombardent la défense nippone de ballons aériens…On peut alors craindre le pire lorsque l’on connaît la faiblesse des japonais dans se secteur (amplifiée par l’absence de Yuji Nakazawa). Mais l’entraînement porte ses fruits et le Japon, même si nous l’avons senti fébrile sur toutes les balles aériennes, s’en ai plutôt bien sorti. Les ballons aériens étaient cette fois-ci, bien renvoyé par la défense japonaise. Dès lors on peut se demander si l’équipe présente sur le terrain était la même qui avait perdu face au Mexique. En effet, l’attitude des joueurs est méconnaissable. Agressivité, notion de combat, jeu collectif efficace, création d’espaces, faisaient partie intégrante du jeu nippon. C’est d’ailleurs Keiji Tamada qui est tout prêt d’ouvrir le score, mais il n’appui pas assez sa frappe.Quelques minutes plus tard, sur un contre mené par Fukunishi et Nakamura, Akira Kaji repère un trou énorme dans la défense. L’arrière droit du Japon décoche une puissante frappe et l’on croît alors à l’ouverture du score mais le ballon échoue à quelques centimètres de la lucarne.S’enchaîne alors une série de situations dangereuses en faveur du Japon, non concrétisés par les protégés de Zico. C’est tout d’abord Yanagisawa qui se retrouve seul mais qui glisse au moment de frapper. Puis sur un contre, Tamada un peu trop gourmant ne voit pas Nakamura absolument seul au point de penalty et glisse lui aussi dévissant complètement sa frappe. Puis c’est encore Yanagisawa qui échappe à la défense grecque et manque de peu son lob qui est sauvé par un défenseur…Les grecques n’auront inquiéter les japonais que sur les coups de pieds arrêtés (ou Makoto Tanaka sauva quelques balles dangereuses) et sur les frappes lointaines.

En deuxième mi-temps, les grecques se montrent plus dangereux. Charisteas est fauché par Nakata dans la surface de réparation mais l’arbitre ne siffle pas penalty. Quelques instants auparavant, Tamada bien lancé par Nakata gâchait encore une occasion de but, se faisant chassé de la zone dangereuse par Nikopolidis et laissant mourir le ballon en touche.

Quelques minutes plus tard, Gekas est pris au piège du hors-jeu par des japonais de plus en plus en confiance. Ogasawara jusqu’ici assez transparent est remplacé par Yasuhito Endo. Sentant le manque de réalisme de Tamada, Zico décide de le remplacer alors par Masashi Oguro. L’attaquant de Gamba Osaka ne mettra pas moins de 10 minutes avant de perforer la défense grecque championne d’Europe…Bien servit par Nakamura, Oguro place sa frappe sous le portier grecque. Le Japon ouvre enfin le score.

Quelques instants après l’ouverture du score, Makoto Tanaka a failli commettre l’irréparable, n’appuyant pas assez sa passe en retrait, le ballon se retrouve dans les pieds de Charisteas mais Kawaguchi veille et dégage en catastrophe. Sentant de plus en plus la menace d’une égalisation, Zico sort Nakamura (très bon dans l’ensemble du match) et le remplace par Koji Nakata. Le marseillais manquera la balle du Ko à quelques instants de la fin du match lorsqu’il verra sa reprise de volée repoussée sur la ligne par un défenseur grecque. Quelques instants plutôt, Kawaguchi arrêtait une frappe dangereuse de Charisteas.

Le match se termine ainsi et le Japon remporte trois précieux points lui permettant de rêver à une demi-finale de coupe des confédérations.

Japon-Brésil 2-2 « Le Champion d’Asie fait trembler le Champion du monde »

Quel ouf de soulagement pour les brésiliens lorsque Marcos sort la balle de match à la 91ème minute. Quel ouf de soulagement lorsque l’arbitre tunisien refuse le but valide d’Akira Kaji . Quel ouf de soulagement lorsque Yanagisawa frappe sur la transversale. Quel ouf de soulagement lorsque Cicinhio sauve une frappe de Nakamura sur sa ligne… Les brésiliens auront certes clairement dominé le Japon, mais ont bien failli être éléminé dans les derniers instants de la partie… Avec 9 tirs cadrés brésilien pour 7 japonais, on peut penser à un match équilibrer. Cependant le Japon a bien failli prendre l’eau notament en premiere mi-temps avec un festival d’action côté brésilien et cette magie qu’offre le football produit par les coéquipiers de Ronaldinhio.

Après une victoire logique et vraiment mérité face à la Grèce, Zico annonçait que le Japon jourrait pour gagner dès le coup d’envoi face au Brésil. Chose dite, chose faite, dès les premieres minutes de jeu Akira Kaji servit sur un plateau par Nakata trompe Marcos et ouvre le score pour le Japon(4’). Modeste Kaji qui dissimule bien sa joie, rien ne sert de s’enflammer en effet lorsque l’on sait que le champion du monde peut marquer un but à chaque instant de la partie. Pourtant le but est refusé pour un hors-jeu imaginaire…Le Japon impose alors une cadence infernale devant, les ballons vont de Kaji a Nakata pour Nakamura vers Tamda et Yanagisawa. Le jeu à une touche de balle est redoutablement éfficace mais le Japon pêche encore dans les derniers mètres. Côté brésilien, le spectacle est au rendez-vous. Kaka, Ronaldinhio, Adriano et Robinhio mettent le feu plus d’une fois. Il faudra d’abord les réflexes de Kawaguchi et les bon retours de Kaji, Santos et Fukunishi pour retarder l’échéance. Mais à la dixième minutes suite à un contre sur un corner japonais, Ronaldinhio s’échappe côté gauche et se retrouve face à Tanaka et Santos dernier rempart d’une défense impuissante face à la fougue brésilienne. Ronaldinhio fixe Tanaka pour décaler Robinhio qui frappe du gauche et trompe Kawaguchi ( 10’).

Le Japon aura alors la tête sous l’eau pendant un gros quart d’heure, mais les hommes de Zico sont courageux et empêchent à plusieurs reprises Kaka, Ronaldinhio et Adriano de tuer le match. Kawaguchi est irréprochable et chanceux puisque Kaka touche du bois à la seizieme minutes…Robinhio multiplie les passements de jambes côté gauche mais est superbement bien pris par Tanaka et Kaji. Puis c’est au tour de Ronaldinhio d’avoir l’occasion de tuer le match. Suite à un exellent travail de Kaka, le numéro 10 brésilien voit son exterieur à bout portant détourné par Kawaguchi en corner…Les Japonais sortent bien le ballon de leur camp et montent beaucoup de fois dans le camp brésilien. Ogasawara Nakata et Nakamura font beaucoup de mal à la defénse brésilienne. Nakata frappe des 25 mètres mais sa frappe passe largement au dessus. Puis c’est au tour de Nakamura bien servit par santos le japonais est fauché aux trentes mètres…Le numéro 10 nippon délivre un bijou sur la tête de Yanagisawa qui vient s’écraser sur la transversale…Déjà pénalisé pour un premier but valide mais refusé, le Japon se doit d’affronter le Brésil avec la malchance de son côté.

Tout le monde pense alors que le Brésil va réagir et marquer dans la minute qui suit le but du KO, mais c’était sans compter sur la hargne et le courage des japonais qui malgré la préssion jouaient leur football, continuaient d’attaquer et de jouer le jeu à fond. Quatres minutes plus tard, Nakamura allait inscrire l’un des plus beaux but du tournoi lorsque, suite à une faute anodine à 25 mètres de la cage de Marcos, Nakamura décochait à l’arrêt une somptueuse frappe qui lobait le portier brésilien et venait se loger près de la lucarne droite sous la transervale (1-1 27’). Quel coup de génie et quel but du numéro 10 japonais qui se réveille enfin après des prestations médiocres en équipe nationale.

Les champions du monde, touché dans leur orgueil par cette frappe monstrueuse, vont répliquer par Adriano qui ne peut placer sa tête après l’exellente sortie de Kawaguchi. A peine 5 minutes après l’égalisation japonaise, le Brésil marquera un deuxième but facilement lorsque la défense japonaise cafouille et relance dans l’axe. Robinhio sert alors sur un plateau Ronaldinhio qui trompe Kawaguchi in-extremis…(2-1 32’). Une erreur d’inattention aura suffit aux brésiliens pour reprendre l’avantage.

Tout le monde pense alors que le Brésil tuera le match et se fut presque le cas lorsque Kaka enveloppe un bijou qui frôle la lucarne. Mais hormis cette action, le Brésil se contentera de gérer son avance face à une défense du Japon compact dans les dernieres minutes de la premiere periode…Le Japon rentre donc aux vestiaires mené par un but d’écart en ayant touché du bois et en s’étant vu refusé un but pour une postition de hors-jeu non justifiée.

Les troupes de Zico ne vont pas baisser les bras pour autant. Koji Nakata remplace Ogasawara et Tamada est remplacé par Oguro. A peine le coup d’envoi sifflé, les hommes de Zico vont se crée une superbe occasion de but non concrétisé par Yanagisawa qui se retrouvait seul face à Marcos.

Le Brésil va répluiquer par l’intermediaire de Robinhio qui voit sa frappe passé a côté des buts de Kawaguchi. Le Japon aura sans aucun doute l’occasion la plus franche de la partie lorsque Oguro déborde et met le feu dans la défense brésilienne. Il délivre sur un plateau une passe en retrait pour Nakamura seul au point de penalty, mais sa frappe est sauvé par Cicinhio sur sa ligne. Le Brésil est sous préssion et sent que le Japon ne va pas se contenter d’être mené et de perdre « humblement ». Cicinhio voit tout d’abord sa frappe bien arréter par Kawaguichi puis c’est Juan qui butte sur le portier nippon à bout portant suite à un corner.

On sent alors que le Brésil souffre sur le plan physique. Kaka et Adriano cèdent leur place pour Renato et Baptista.

Le Japon se fatigue alors à son tour et Zico encourage de toute ses forces depuis son banc ses protégés qu’il sent démuni de ressources physiques…Et il n’a pas tort lorsque Fukunishi manque une passe et donne l’opportunité à Ronaldinhio de lancer Baptista qui butte sur Kawaguchi, auteur d’une partie remarquable. Quelques minutes plus tard c’est Ronaldinhio qui s’infiltre dans la défense nippone mais Tanaka effectue un superbe retour et empêche le brésilien de marquer son deuxième but du tournoi. Le Brésil pousse pour marquer se troisième but synonime de qualification certaine. Mais ni Robinhio ni Lucio ne parvienne à se montrer réaliste devant les buts. Le Japon opère par des contres rapides qui font beaucoup courir les brésiliens au point que Nakata est fauché à l’entrée de la surface. Les supporters bréslilens et japonais retiennent leur souffle.Nakamura s’élance et voit son coup franc repoussé par le poteau gauche de Marcos battu…C’est alors que surgit d’on ne sait d’où Oguro qui reprend en demi-volé et égalise pour le Japon.

Les dernieres minutes qui suivent seront celles les plus riches en suspens dans le tournoi. IL rest alors trois minutes au Japon pour marquer le troisieme but qualficatif…A la 91 ème minute Masashi Oguro est seul face à Marcos et place une tête au premier poteau. Malheuresement le meilleur buteur de la J-League voit sa tête détournée in-extremis par le gardien brésilien. Oguro reprend alors et centre à ras terre. Le ballon passe devant les buts sans être déviér par un pied nippon…. Zico peut s’arracher les cheveux, le Japon est passé tout prêt d’une victoire historique.

Le match se termine sur le score de 2-2. Un beau match nul pour le Japon qui est éléminé de la coupe des confédérations . L’aventure se termine donc pour le Japon qui aura été la seule équipe du tournoi a jouer sa qualification sur le dernier match.

Conclusion du parcours Japonais :

Une victoire, une défaite et un match nul. Un bilan qualifié de positif puisque le Japon se retrouvé dans le groupe le plus relevé de la compétition. Les Nippons auront perdu leur qualification face au Mexique où la victoire était sans aucun doute à la portée des japonais…Dommage que Zico n’est pas appliqué le 4-4-2 dès le début de la compétition. La question est maintenant : Quel objectif le Japon doit se fixer en 2006 ? Le compte à rebours est lancé, dans un an jour pour jour, le Japon sera sans aucun doute confronté au plus grand défis de son histoire footballistique : faire mieux qu’en 2002. Pour cela Zico pourra si tout se passe bien d’ici là s’appuyer sur des pilliers comme Miyamoto, Kaji, Santos, Nakamura, Nakata, Yanagisawa. Tamada et Oguro auront encore à prouver leur valeurs en équipe nationale même si il s’avere que ce dernier fait figure d’un véritable Joker ( 4 buts en 6 matchs pour Oguro qui ne jouait pas titulaire…). Le Japon sort la tête haute de la compétition, le Champion d’Asie a fait trembler le Champion du monde.

Dossier réalisé par Boubata, mise à jour Montana

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